Si le ministère en charge des jeux et le Comité national des Jeux de la Francophonie entendent rempoter la médaille d’or de l’organisation, du côté du ministère des Sports et des Loisirs, la volonté de glaner de nombreuses médailles ne souffre d’aucun doute. En fin de semaine dernière, le ministre François Amichia a sillonné les différents sites d’entraînement pour galvaniser les athlètes ivoiriens en préparation pour ces joutes sportives.

«Il était bon de féliciter les responsables des fédérations qui ont engagé leur équipe dans les différentes compétitions, qui ont concocté des programmes d’entraînement et de perfectionnement. Et aussi remercier nos athlètes qui ont accepté de venir défendre le drapeau national dans des conditions qui n’ont pas toujours été idéales. Nos équipes ont dû s’entraîner sur des terrains de fortune et, malgré tout cela, on les sent déterminées, en forme. Quand on organise des jeux, on attend des résultats, et des résultats positifs. C’est ce message que nous avons voulu les traduire en leur disant que le peuple ivoirien attend beaucoup de leur prestation», a-t-il expliqué.

Cette mobilisation des troupes n’est pas que verbale. Au-delà des paroles, les autorités les athlètes savent aussi ce qu’ils vont empocher comme primes au cas où ils réaliseraient de bonnes performances. Selon une source au ministère des Sports et des Loisirs, le vainqueur d’une médaille d’or recevra une enveloppe de 1 000 000 Fcfa. La médaille d’argent permettra d’empocher la somme de 700 000 Fcfa et la médaille de bronze donnera droit à 500 000 Fcfa. Les encadreurs des athlètes détenteurs de médailles ne sont pas en reste.

Ils recevront 700, 500 et 300 mille Fcfa, respectivement pour un athlète en or, en argent ou en bronze. Notons que les montants des primes n’ont pas connu une augmentation. Elles demeurent les mêmes que lors des derniers Jeux de la Francophonie organisés à Nice en 2013.

Alphonse CAMARA

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