La crise qui oppose depuis quelques temps les chauffeurs des camions citernes en charge de l’approvisionnement des stations essence en carburant et les pétroliers connait une évolution.
Conformément à ce qui avait été décidé par les différentes parties le 3 octobre 2018, les négociations ont repris le jeudi 18 octobre pour tenter de trouver une solution au différend les opposant à savoir l’introduction de nouveaux instruments de mesure du carburant. A en croire Doumbia Ousmane, responsable du Syndicat national des conducteurs de citernes de Côte d’Ivoire (Snccci), la première journée de ces négociations a permis de réelles avancées. Ainsi, les parties ont convenu de la mise en place d’un comité d’évaluation pour analyser les avantages et inconvénients de la nouvelle procédure et de la procédure classique pour, éventuellement apporter des corrections à celle qui présentera le plus de bénéfices, puis l’adopter. L’objectif étant, a-t-il souligné d’avoir une procédure sur laquelle s’accorderont tous les acteurs.
« Nous avons entamé les négociations hier (jeudi) et à partir du lundi nous allons recevoir les courriers venant des ministères pour mettre en place un comité d’évaluation de la procédure en place pour voir en comparaison avec les nouvelles procédures proposées par les pétroliers et on verra si la procédure ordinaire a des limites à corriger ou dans le cas contraire si elle est la bonne on continuera alors de l’appliquer », a expliqué notre interlocuteur. Qui n’a pas manqué de faire savoir qu’entre temps, la procédure classique avec les anciens instruments de mesure, « est maintenue jusqu’à nouvel ordre ».
Alassane SANOU
linfodrome.com