04192024Headline:

La justice américaine soupçonne un très vaste système de corruption au sein de l’ONU

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John Ashe, ancien président de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), a été interpellé, mardi 6 octobre, par les autorités américaines, qui l’accusent d’avoir accepté plus de 1,3 million de dollars (1,15 million d’euros) de pots-de-vin en contrepartie de son aide à la réalisation de projets immobiliers.

Les autorités fédérales américaines ont mis au jour un système qui devait profiter à plusieurs hommes d’affaires d’origine chinoise. Ces derniers comptaient sur John Ashe pour faciliter la concrétisation d’un projet de centre de conférence sponsorisé par l’ONU, à Macao, dans le sud de la Chine, au budget de « plusieurs milliards de dollars », ainsi que des projets immobiliers à Antigua-et-Barbuda.

« Une plate-forme de profit »

Au centre du dispositif : John Ashe, 61 ans, ambassadeur d’Antigua-et-Barbuda auprès des Nations unies, qui a été président de la 68e session de l’Assemblée générale de l’ONU, entre septembre 2013 et septembre 2014. Il est accusé d’avoir accepté, entre 2011 et

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John Ashe « s’est vendu lui, ainsi que l’organisation dont il avait la charge », a affirmé M. Bharara dans un communiqué, dénonçant un projet qui visait à faire de l’ONU « une plate-forme de profit ». Lors de sa conférence de presse, M. Bharara a aussi fait savoir que les enquêteurs n’en avaient pas terminé de leurs investigations et cherchaient encore à déterminer si « la corruption [était] une pratique courante aux Nations unies ».

Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, s’est dit « choqué et profondément troublé » par ces accusations qui « portent au cœur de l’intégrité des Nations unies ».
lemonde.fr

 

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