04242024Headline:

l’abonnement: “Solution pour résoudre les problèmes de la Presse en Côte d’Ivoire” Alafé

« Nous essayons de tenir à travers des apports et initiatives qui viennent en appui de la mévente de nos journaux et de la raréfaction des recettes publicitaires. Malgré l’appui de l’État , il est difficile de parvenir à un équilibre si les efforts et sacrifices supplémentaire ne sont pas réunis. Concernant les problèmes de l’ensemble de la presse, l’une des solutions reste l’abonnement. Si nous avons arrivons à avoir mille abonnés annuels, nos problèmes seront réglés. Avec la possibilité de refaire un recouvrement de retrouver ces ressources longtemps en avance, on a réglé une grande partie de nos problèmes. Avec l’appui de l’Etat 90% de la question de l’impression a été réglée. Avec cette manne issue des abonnements, on peut doubler les salaires, et aller au-delà même de la convention. C’est l’une des solutions; nous devons mettre en place une politique pour favoriser l’abonnement. Quand on a cette assurance, cette tranquillité dans la distribution et accès aux ressources disponibles, on dégage un cash-flow dans la production du contenu. On a donc la possibilité d’acquérir du matériel de travail, de financer les reportages et les grandes enquêtes.

Faire du journaliste de qualité coute cher. Une vraie enquête, reportage, grand genre peut coûter des millions. (…) Quand nous partons à Guiglo, à Gouin Débé, où il y’a la crise, le journaliste s’il a trop duré fait une semaine, si la rédaction a trop dépensé, c’est 100 milles ou 200 milles. Mais il faut plus de moyen pour la mission, et rester dans la zone avec quatre journalistes. Nous sommes toujours dans l’urgence parce que nous n’avons pas de ressources pour financer le travail. (…). Si nous réussissons les abonnements, nous aurons la possibilité de dégager un peu de supplément en termes de ressources pour financer nous même les déplacements, les reportages, les enquêtes … Mais si nous ne savons pas si notre journal va sortir demain, comment pouvons-nous développer ces idées », a dit Alafé Wakili.

Afrikipress

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