04162024Headline:

Marchés: La chute d’Abraaj inquiète mais aiguise les appétits

Mise en liquidation, la société dubaïote Abraaj a cédé ses fonds africains au géant américain Colony Capital. Un repreneur bien accueilli par les investisseurs et les entrepreneurs.

« Opportunité : occasion favorable de saisir une déception. » La formule du journaliste américain Ambrose Bierce s’est vérifiée dans le raid éclair, à la mi-juin, du californien Colony Capital sur les fonds africains, latino-américains et turcs d’Abraaj. Bâti en une quinzaine d’années, l’empire fondé par le Pakistanais Arif Naqvi (13,6 milliards de dollars d’actifs, soit 11,7 milliards d’euros, dont au moins 1,36 milliard en Afrique) s’est désintégré en quelques mois. À l’origine de cette situation : une controverse sur l’utilisation des fonds confiés notamment par la Fondation Gates, Proparco et le Groupe Banque mondiale.

Confronté à un exil de ses investisseurs, à une crise de liquidité et à 1 milliard de dollars de dette, l’investisseur dubaïote a été mis en liquidation. « Personne n’aurait pu anticiper une dégringolade si brutale, mais c’est ce qui arrive en ligue des champions », décrypte un investisseur africain qui pointe la faillite en 2008.

 

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