04192024Headline:

Massandjé Touré-limogée brise le silence /ce qu’elle dit

Passation des charges au Conseil du café-cacao : Massandjé Touré-Litse insiste sur sa « gestion rigoureuse des deniers publics »

Lors de la cérémonie de passation des charges vendredi soir avec son successeur, Koné Brahima Yves, la directrice générale sortante du Conseil du café-cacao, Massandjé Touré-Litse a insisté sur son engagement personnel à gérer les ressources de la filière selon les normes de bonne gouvernance. « (…) Je m’en voudrais de ne point mentionner le fait que pour la 1ère fois dans l’histoire de la filière café-cacao, les comptes ont été certifiés sans réserve, cinq années successivement, par un cabinet d’expertise comptable de renommée internationale », a affirmé la DG sortante du Conseil de régulation, de stabilisation et de développement de la filière café-cacao. Pour elle, cela traduit et démontre son engagement personnel à gérer les ressources de la filière en bonne mère de famille, « respectant ainsi les principes de bonne gouvernance nécessaires dans la gestion rigoureuse des deniers publics », au cours de son mandat (20 janvier 2012 – 02 août 2017). Au nombre des autres acquis, elle a mentionné l’amélioration de la qualité du cacao origine Ivoire, entraînant la reconnaissance du marché international, l’innovation dans la maîtrise et le suivi des achats des stocks de café et de cacao, l’innovation et la transparence dans la gestion des appuis aux producteurs (sacherie, semence, phyto). « Les prix garantis bord-champ ont, durant quatre ans, connu des hausses successives ; les revenus des producteurs de café-cacao ont atteint des niveaux jamais égalés ; les investissements en milieu rural dans les domaines de l’éducation, la santé, l’hydraulique villageoise, l’énergie solaire, la sécurité ainsi que les pistes de dessertes agricoles sont en constante hausse », a-t-elle signifié. En remettant les dossiers à Koné Yves, Massandjé Touré-Litse l’a informé sur ceux sur lesquels il devrait accorder une attention particulière. Ceux-ci concernent la lutte contre le swollen shoot, une maladie virale qui menace le verger cacaoyer; la relance caféière; le recensement des producteurs et leur verger; la mise en place d’un système de paiement électronique pour les transactions entre les opérateurs de la filière. Il y a également la mise en œuvre de la convention pour le bénéfice d’un DUS (droit unique de sortie) différencié par les entreprises de cacao; la mise en place d’un code d’éthique, par l’adoption de la Charte d’éthique du Conseil du café-cacao; la certification qualité des activités d’exportation selon la norme ISO 9001 version 2015; la coopération ivoiro-ghanéenne; la conduite des opérations d’agrément des exportateurs, des acheteurs et des coopératives pour la campagne 2017-2018, l’organisation des Journées nationales du cacao et du chocolat… Quant au DG entrant, un ingénieur agronome qui a déclaré retourner dans sa « maison », la Caistab, pour la 4ème fois, il s’est appesanti sur ses priorités. A savoir, faire en sorte que le mécanisme de gestion des ventes soit plus performant, mettre un accent particulier sur la relance caféière tout en intensifiant la lutte contre le swollen shoot, à travers le renforcement des liens avec l’institut de recherche. La passation des charges s’est déroulée au 23ème étage de l’immeuble de la Caistab, à Abidjan Plateau. La cérémonie s’est déroulée sous les auspices de l’inspecteur général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Traoré Salif, en présence notamment de représentants du MINADER et du ministère de l’Economie et des Finances ainsi que du PCA du Conseil du café-cacao, Lambert Kouassi Konan.

 

« (…) Je m’en voudrais de ne point mentionner le fait que pour la 1ère fois dans l’histoire de la filière café-cacao, les comptes ont été certifiés sans réserve, cinq années successivement, par un cabinet d’expertise comptable de renommée internationale », a affirmé la DG sortante du Conseil de régulation, de stabilisation et de développement de la filière café-cacao.

Pour elle, cela traduit et démontre son engagement personnel à gérer les ressources de la filière en bonne mère de famille, « respectant ainsi les principes de bonne gouvernance nécessaires dans la gestion rigoureuse des deniers publics », au cours de son mandat (20 janvier 2012 – 02 août 2017).

Au nombre des autres acquis, elle a mentionné l’amélioration de la qualité du cacao origine Ivoire, entraînant la reconnaissance du marché international, l’innovation dans la maîtrise et le suivi des achats des stocks de café et de cacao, l’innovation et la transparence dans la gestion des appuis aux producteurs (sacherie, semence, phyto).

« Les prix garantis bord-champ ont, durant quatre ans, connu des hausses successives ; les revenus des producteurs de café-cacao ont atteint des niveaux jamais égalés ; les investissements en milieu rural dans les domaines de l’éducation, la santé, l’hydraulique villageoise, l’énergie solaire, la sécurité ainsi que les pistes de dessertes agricoles sont en constante hausse », a-t-elle signifié.

En remettant les dossiers à Koné Yves, Massandjé Touré-Litse l’a informé sur ceux sur lesquels il devrait accorder une attention particulière. Ceux-ci concernent la lutte contre le swollen shoot, une maladie virale qui menace le verger cacaoyer; la relance caféière; le recensement des producteurs et leur verger; la mise en place d’un système de paiement électronique pour les transactions entre les opérateurs de la filière.

Il y a également la mise en œuvre de la convention pour le bénéfice d’un DUS (droit unique de sortie) différencié par les entreprises de cacao; la mise en place d’un code d’éthique, par l’adoption de la Charte d’éthique du Conseil du café-cacao; la certification qualité des activités d’exportation selon la norme ISO 9001 version 2015; la coopération ivoiro-ghanéenne; la conduite des opérations d’agrément des exportateurs, des acheteurs et des coopératives pour la campagne 2017-2018, l’organisation des Journées nationales du cacao et du chocolat…

Quant au DG entrant, un ingénieur agronome qui a déclaré retourner dans sa « maison », la Caistab, pour la 4ème fois, il s’est appesanti sur ses priorités. A savoir, faire en sorte que le mécanisme de gestion des ventes soit plus performant, mettre un accent particulier sur la relance caféière tout en intensifiant la lutte contre le swollen shoot, à travers le renforcement des liens avec l’institut de recherche.

La passation des charges s’est déroulée au 23ème étage de l’immeuble de la Caistab, à Abidjan Plateau. La cérémonie s’est déroulée sous les auspices de l’inspecteur général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Traoré Salif, en présence notamment de représentants du MINADER et du ministère de l’Economie et des Finances ainsi que du PCA du Conseil du café-cacao, Lambert Kouassi Konan.

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