L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’organisme international chargé d’assurer la transparence du secteur extractif (pétrole, gaz, minerais) en Côte d’Ivoire, a rendu son rapport annuel en décembre dernier.

Ce rapport est celui de 2012 en attendant l’achèvement des rapprochements pour l’établissement du rapport de 2013.

Comme cela est de coutume, c’est le président du Conseil national Itie N’dri Koffi, qui a livré les chiffres pour la Côte d’Ivoire. Selon son rapport, en 2012, la Côte d’Ivoire a produit 10 770 378 barils de pétrole brut. Sur ce volume, la Côte d’Ivoire qui a conclu des contrats de partage de production avec les entreprises du secteur a bénéficié de 3 119 342 barils. La société Petroci, chargée de commercialiser la part de l’Etat, a recueilli un volume de 987 996 barils.

En ce qui concerne le gaz naturel, ce sont 62 991 498 Btu* qui ont été produits au total. La part de l’Etat étant de 30 305 437 Btu et celle de Petroci s’élevant à 14 237 400 Btu.

Pour le secteur minier, la Côte d’Ivoire a produit en 2012, 10, 05 tonnes d’or. Cependant la conciliation des chiffres a permis de révéler que ce sont 11,07 tonnes d’or qui ont été exportées soit un écart de 1,5 tonne selon le rapport.

En termes de flux financiers, la quantité d’or commercialisée a rapporté à l’Etat, un peu plus de 31 milliards de FCFA avec un écart résiduel non concilié de 2,875 milliards de FCFA. Cet écart représente généralement le différentiel non pris en compte dans les déclarations faites par l’Etat et les sociétés productrices.

Quant aux revenus pétroliers, ils se sont élevés à un peu plus de 480 milliards de FCFA selon les déclarations faites par l’Etat avec un écart de 1,941 milliard. Tels sont les chiffres fournis. Les sociétés major du secteur sont Petroci (62 %), CI Energies (28 %), Anadarko (4 %), Total E&P CI (2 %) et Vitol Côte d’Ivoire (1 %).

S. Debailly

Le Sursaut