Le vendredi 22 juin 2018, le jeune F.A., élève en classe de Première dans un établissement à Gagnoa, s’est retrouvé interné, aux urgences chirurgicales du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yopougon. La raison, c’est que ce vacancier a été atteint par balle. Mais son affaire semble bizarre.
En effet, à en croire nos sources, ce vendredi-là, il est environ 14h, quand l’élève, grièvement blessé, est admis dans les locaux du Chu. Et cela, par les soins de sa tante. Rapidement, le jeune homme y est pris en charge, par le médecin-chef du service des urgences chirurgicales et son équipe.
Et comme l’affaire semble criminelle, avec apparition d’arme à feu probablement, les toubibs alertent la police, aux fins de lui faire part de la situation. C’est bien l’attitude à adopter par les médecins, une fois en présence d’un tel cas. Les instants qui suivent, des éléments de la police débarquent sur les lieux pour les besoins de l’enquête.
Et à cet effet, les flics prennent immédiatement langue avec le garçon, pour comprendre ce qui lui est arrivé. Interrogé, F.A. livre sa version. A l’en croire, profitant allègrement de ses vacances, c’est à fond la caisse qu’il se fait plaisir. Pas question pour lui, de le faire avec le frein en main.
C’est dans cette veine que, dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 juin 2018, il se retrouve dehors, en compagnie d’amis. Précisément non loin du « Carrefour Boby », à Yopougon-Niangon. Et ils meublent leur temps à boire du thé à volonté.
Mais alors que les choses se passent très bien pour les convives, la situation prend une autre allure, peu après minuit. C’est que, toujours selon l’élève, des individus en groupe, soudainement, se mettent à courir dans leur direction, en criant : « Ça tire ! Ça tire ! ». Apeurés qu’ils sont, ses amis et lui ne se posent plus de question.
Ils se jettent alors dans le groupe, et se mettent à s’enfuir eux aussi. F.A. finit par dire qu’après avoir entendu quatre coups de feu, la suite de cette nuit-là, il ne s’en souvient plus. En clair, il a perdu connaissance. Jusqu’à ce qu’à son réveil, il constate qu’il est interné dans un hôpital qu’il identifiera plus tard, comme étant le Chu de Yopougon.
A la suite de la version du jeune homme, les agents de police se rendent à l’endroit, où les faits sont supposés s’être produits. Et ils mènent une enquête de voisinage.
Mais curieusement, tous les témoignages qu’ils recueillent, à en croire nos sources, ne convergent guère dans le sens de la version du jeune homme, pour expliquer ses blessures par balles. Aucun des habitants, vivant dans le périmètre du lieu supposé des faits, ne confirme. Tous s’étonnent d’ailleurs, qu’on leur parle de coups de feu. Car, à les en croire, aucun tir n’a été entendu cette nuit-là.
D’où vient donc cette version donnée par l’élève ? A-t-il menti sur les véritables circonstances de ses blessures par balles ? En tout cas, face au caractère contradictoire des deux versions, les enquêteurs de la police sont à pied d’œuvre, pour connaître la vérité. Cette vérité qui pourrait confirmer ou infirmer, les explications fournies par le jeune garçon. Et s’il s’agissait du second cas, l’élève pourrait poursuivre ses vacances, dans cet endroit bien plus détestable connu de tous, que la piaule de sa tante.
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