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Affaire: Il s’est passé un triste événement à bord d’un bus de la Société des transports abidjanais (Sotra); Un des passagers y a trouvé la mort.

Il s’est passé un triste événement à bord d’un bus de la Société des transports abidjanais (Sotra). Un des passagers y a trouvé la mort. Nous sommes le samedi 6 octobre 2018.

Selon nos sources, dans la matinée de ce samedi-là, comme d’habitude, plusieurs personnes s’engouffrent dans l’un des bus de la ligne 02, en partance pour la commune de Marcory. Parmi ces passagers Manigan Sigui, un homme d’une quarantaine d’années. Il n’a rien d’extraordinaire, c’est pourquoi d’ailleurs, dans toute cette pagaille pour la bataille pour une place assise, personne ne fait vraiment attention à lui.

Mais bientôt, il va constituer le pôle d’attraction. De fait, alors que le bus parvient au Plateau, précisément à la Cité administrative, l’homme est soudainement pris de malaise. Il éprouve un mal fou à respirer convenablement. Et il bave. Comme on l’a dit, à présent tous les regards sont désormais tournés vers lui. L’on veut bien comprendre ce qu’il lui arrive. Le conducteur du bus est alors contraint de faire marquer un arrêt .

Le chef de gare de la Cité administrative est saisi. A son tour, il fait appel aux sapeurs-pompiers militaires dont un équipage arrive de la caserne de l’Indénié. Hélas, avant même l’arrivée des secours des sapeurs-pompiers, il est trop tard. Il n’y a plus rien à faire pour Manigan Sigui, déjà mort. La police informée, des agents se rendent sur les lieux et procèdent au constat d’usage. Cela fait, le corps sans vie est extrait du mastodonte.

Et grâce à des contacts téléphoniques trouvés sur lui, un parent du défunt est saisi de la triste nouvelle. Il s’agit du frère aîné de Manignan Sigui, un adjudant des Forces armées de Côte d’Ivoire ( Faci). Ce dernier débarque très rapidement sur les lieux du drame.

Et toujours selon nos sources, c’est grâce au frère du défunt que l’on apprend que Manigan Sigui souffrait d’une déficience mentale. C’est pourquoi d’ailleurs il était jusque-là interné à l’hôpital psychiatrique de Bingerville, où il suivait un traitement.

Mais peu avant le drame, on ne sait comment Manigan Sigui parvient à se jouer de la vigilance du personnel soignant pour se retrouver hors de l’hôpital. Mieux, hors même de la ville de Bingerville. La suite, malheureuse, on la connaît. En attendant que l’enquête policière éclaire sur tout cela, le corps est enlevé par les services des pompes funèbres et transféré à la morgue Sipofu, située au Km 17, à Yopougon, sur la voie menant à Dabou.

Madeleine TANOU

lefigarot.net

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