04252024Headline:

Afrique Subsaharienne: de lourdes peines prévues contre les Homosexuels

La communauté LGBTQ (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queers) et ses défenseurs sont au summum de la joie en raison de la dépénalisation de l’homosexualité au Botswana, ce mardi 11 juin 2019. Ces ‘‘pédés’’ comme ils sont appelés dans certains pays devront se méfier de l’Afrique subsaharienne. Voici les peines qui les y attendent.

Kenya: quiconque a une « relation charnelle (…) contre l’ordre naturel » peut être emprisonné jusqu’à 14 ans. Le code pénal prévoit aussi 5 ans de prison pour les « pratiques indécentes entre hommes ». Les condamnations sont cependant rares. En mai, la justice a opté pour le statu quo, estimant qu’une décriminalisation de l’homosexualité ouvrirait la voie à des unions entre personnes du même sexe.

Ouganda: l’homosexualité est punie d’une peine pouvant aller jusqu’à sept ans de prison.

Mauritanie et Soudan: la peine de mort est prévue, conformément à la charia, en Mauritanie pour les hommes (les femmes pouvant être punies de trois mois à deux ans d’emprisonnement) et au Soudan.

Nigeria: la peine de mort est prévue dans le Nord, à majorité musulmane, même si aucune exécution pour ce motif n’a récemment été signalée. Dans le reste du pays, une loi adoptée en 2014 prévoit des peines allant jusqu’à 14 ans de prison.

Somalie: les homosexuels sont mis à mort dans les territoires du Sud contrôlés par les islamistes radicaux shebab, affiliés à Al-Qaïda.

Tanzanie: le pays punit l’homosexualité d’une peine minimale de 30 ans et pouvant aller jusqu’à la prison à perpétuité. Depuis l’élection du président John Magufuli en octobre 2015, une rhétorique officielle dénonçant l’homosexualité, aussi bien masculine que féminine, s’est développée. Tchad: ll a voté en mai 2017 une loi punissant les rapports sexuels entre personne de même sexe de trois mois à deux ans de prison et d’une amende de 50.000 à 500.000 francs CFA (76 à 760 euros).

Africadaily

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