04232024Headline:

Alopécie: des tresses, des cheveux tirés, des lissages et des tissages ont laissé chauve un mannequin sud-africain

‘Chaque fois que je faisais mon tissage au salon, je lissais chimiquement mes cheveux et je les posais le même jour sur un autre tissage – je ne restais jamais avec mes propres cheveux, ” raconte Bandile (son nom a été modifié).

Elle a remarqué pour la première fois que ses cheveux tombaient lorsqu’elle était à l’école secondaire.

Selon certaines estimations, les femmes africaines dépensent environ 6 milliards de dollars par an en tissages, tresses et perruques.

Selon une enquête menée il y a trois ans par le ‘Slone Epidemiology Center” de l’Université de Boston auprès de 6 000 femmes d’ascendance africaine, près de 48 % des personnes interrogées avaient perdu leurs cheveux au niveau de la couronne ou vers le sommet de la tête, principalement en raison d’une alopécie de traction.

Étant donné le tabou qui règne autour du sujet, il est possible que le chiffre réel soit plus élevé.

“Si nous devions tous enlever nos perruques au travail, huit femmes sur dix auraient des problèmes de cheveux. C’est juste quelque chose dont on ne parle pas et dont on ne veut pas parler. Nous en avons très honte “, explique Bandile.

“Le docteur m’a dit que j’avais arraché mes cheveux à partir de la racine quand j’utilisais de la colle pour les tisser. Cette colle n’a pas été enlevée et elle a endommagé le follicule pileux (la cavité qui produit le cheveu)”, raconte le mannequin.

”Les idées fausses sur les cheveux naturels”

Bandile attribue le problème à une croyance faisant des ravages auprès des femmes noires selon laquelle les tresses favoriseraient la croissance des cheveux mais elle ajoute aussi :

“Les idées fausses avec lesquelles nous avons grandi, c’est qu’un tissage est plus facile à coiffer que vos cheveux naturels”.

Selon certaines estimations, les femmes africaines dépensent environ 6 milliards de dollars par an en tissages, tresses et perruques.

“Chaque femme se sent plus sophistiquée avec un tissage. La moitié d’entre nous ont l’impression que lorsqu’on a des cheveux longs, on a l’air un peu plus belle et on est mieux accepté dans la société “, estime-t-elle.

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