04182024Headline:

Côte d’Ivoire/Aboisso: Des ossements humains découverts derrière un établissement scolaire

Les habitants de la bourgade d’Ahigbé-Koffikro, située à une trentaine de kilomètres d’Aboisso, étaient en émoi, le mardi 15 mai 2018, date de la découverte des ossements d’un individu, dont on ne dispose, pour l’instant, d’aucun indice permettant d’établir son identité.

Selon notre informateur qui semble en savoir un peu plus sur cette histoire macabre, c’est un jeune opérateur économique du village qui, voulant exploiter son terrain nu pour y bâtir sa demeure, est attiré par ces ossements humains, recouverts de plants de manioc. C’est sur un espace situé derrière le collège moderne d’Ahigbé-Koffikro. Tout de suite, il porte l’information au chef du village qui, à son tour, saisit une patrouille de la brigade de gendarmerie d’Aboisso, de passage dans ledit bourg. Les éléments de la maréchaussée se rendent aussitôt sur les lieux, pour vérification de l’information et procéder au constat d’usage.

Toujours à en croire nos sources, après le constat du médecin commis à l’opération, les restes du défunt inconnu sont remis à la chefferie du village, qui procède à l’enterrement. Mais c’est quoi cette histoire ? Déjà, l’on parle d’une mort suspecte, d’autant plus qu’aucun morceau de vêtement ne recouvre lesdits ossements. Dans la même veine, selon ce que nous apprenons, un habitant d’Ahigbé-Koffikro, depuis longtemps, est sans nouvelles de l’un de ses amis, prénommé Fousseni, maçon de son état. Ce dernier était venu « se chercher » dans le village.

Un ami qui lui avait confié avoir trop d’ennuis. Quels ennuis ? Avait-il maille à partir avec des personnes qui lui en voulaient tant ? Sont-ce les ossements de Fousseni le porté disparu ? On s’interroge encore dans le village.

Dans tous les cas, l’enquête ouverte par la brigade de gendarmerie d’Aboisso va situer l’opinion sur cette affaire, qui suscite beaucoup de commentaires.

 

 

linfodrome.com

What Next?

Recent Articles