A l’aube du samedi 5 mars 2016, la présence d’un corps sans vie est signalée dans les environs d’une école primaire dénommée « Finguié », à Aboboté. Le défunt est un jeune homme vêtu d’un pantalon Jeans, surmonté d’un tee-shirt à manches longuesBaignant dans une mare de sang, la vue de son corps, affreusement mutilé, donne froid dans le dos.
Informés, des éléments de la police se rendent sur place. Eux aussi tombent sur la scène insoutenable. Une véritable boucherie. Sur le cadavre du jeune homme, on dénombre au moins, à en croire nos sources, 15 horribles blessures, faites à l’arme blanche. Et l’un des coups reçus, lui a même carrément ouvert l’abdomen au point que, son gros intestin, se retrouve à l’air libre. Cherchant à identifier le malheureux qui n’avait sur lui aucune pièce, les agents de police mènent des investigations dans les environs.
Et celles-ci leur permettent, fort heureusement, de retrouver la mère du défunt, toujours à Aboboté, où elle vit également. Il s’agit d’une enseignante répondant aux initiales A.K. En larmes près du corps, l’éducatrice apprend aux enquêteurs que le mort est effectivement son fils. Et de livrer l’identité de ce dernier qui répond au nom Romaric Eloi Guy Boni. Il est étudiant en BTS-Comptabilité. On apprend que c’est la veille, le vendredi 4 mars 2016, qu’il part du domicile familial. Et contrairement à ses habitudes, Romaric n’est pas rentré la nuit jusqu’à ce que son corps sans vie soit découvert à l’aube. Mais qui a pu faire ça à cet étudiant ?
Certains avancent que le pauvre est tombé sur des bandits qui en voulaient à ses biens. En clair, des malfrats ont tenté de le dépouiller. Et c’est sa résistance aux assaillants, qui aurait conduit à son péril. Mais cette thèse de vol qui s’est mal passé a de fortes chances de ne pas prospérer. Des indices plus ou moins clairs conduisent à une position de recul, vis-à-vis d’un crime aussi crapuleux qui met en lumière un meurtre suivi de vol de biens.
Pourtant dans ce cas-ci, il nous revient que l’étudiant n’a pas été dépouillé par ses tueurs. Vu que près de son corps, traînaient, entre autres, son calepin renfermant de l’argent et son téléphone-portable. En somme, les raisons du crime sur la personne de Romaric Eloi Guy Boni pourraient être ailleurs. Et en l’espèce, un règlement de comptes n’est pas à exclure. Enfin, ce n’est qu’une hypothèse. L’enquête de la police est donc très attendue, pour édifier sur la mort de l’étudiant. Mais surtout, sur l’arrestation de ceux qui ont commis cet acte odieux.
Madeleine TANOU
linfodrome.com