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Côte-d’Ivoire: Angré/ Fusillade entre policiers et hommes armés

frci fusil

Dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 mars 2016, des coups de feu nourris ont été entendus à Angré, dans la commune de Cocody.

C’était une fusillade entre agents des forces de l’ordre et gangsters. Cette nuit-là, informent nos sources, des éléments de la police mènent une patrouille de sécurisation à Angré. Dans leur progression, les policiers se retrouvent dans les environs du stade de football de ce quartier. Il est 3h du matin. Là, ils voient deux individus arriver. L’un d’eux tient un sachet. A cette heure-ci et dans la pénombre, d’où viennent ces gars et où vont-ils ? En tout cas, leurs allures les trahissent clairement. Ils sont très suspects et cela n’échappe pas du tout aux agents de police qui lancent alors la sommation. Et comme pour prouver que les forces de l’ordre avaient bien des raisons de douter d’eux, les deux quidams se lancent dans un sprint. Mais toutefois, ils tiennent à défendre leur peau. Ainsi, ils se mettent à tirer en direction de leurs poursuivants. Les policiers ont donc là l’autorisation tacite de riposter. Et cela donne lieu à une fusillade nourrie. Au final, au cours cet échange de tirs, l’un des malfaiteurs réussit à se fondre dans la nature. Un vrai lâche, avec pour seul fait d’arme, des insanités à l’endroit des policiers. Son acolyte, lui, n’a pas cette veine salutaire. Il tombe au champ de tirs. Sans gloire. Le cadavre de ce râblé, vêtu d’une culotte kaki, d’un blouson et chaussé de « lêkê » ( chaussures en caoutchouc ), est criblé de plusieurs balles. Sans doute roulé dans la farine par un faux « anti-balles » mystique qu’il croyait le rendre invincible, il ressort que c’est lui qui s’est lancé dans le défi fou de la résistance frontale. On apprend qu’il s’est arrêté et s’est mis à tirer sur les flics à plusieurs reprises. Ces derniers ne se sont pas alors fait prier, pour descendre ce scélérat qui se prenait, sans doute, pour Fernando Sancho, célèbre acteur des films western. Il est saisi sur lui un pistolet automatique de marque Mab P 15, avec le chargeur garni de 07 munitions. Sans aucun papier pouvant permettre de lui coller un nom sur le visage, il n’a pu être identifié. A part qu’il soit un malfrat, qui est-il alors ? En tout cas, ça ne semble pas être les oignons des services des pompes funèbres qui « ramassent » son corps, pour aller le déposer dans une morgue.

Madeleine TANOU

 

Soir Info

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