Au cours des débats, elle tente vainement de se disculper. C’est à la suite des réquisitions du représentant du ministère public, qu’on en saura davantage sur l’acte délictuel posé par la jeune Ghanéenne.

En effet, le jour des faits, Dorcas Eliasson se trouvait à Adiaké, en compagnie d’une de ses compatriotes du nom d’Adjey Grâce. Celle-ci, prise de l’envie de satisfaire un besoin naturel pressant, confie son enfant à sa compatriote Dorcas, fille de ménage à Abidjan. Elle ne se doutait évidemment pas de ce que sa « sœur » pouvait lui jouer un sale tour. Pourtant, c’est ce qui arrive.

Quelques minutes plus tard, lorsque « sister » Grâce est de retour, elle ne retrouve ni Dorcas ni son boud’chou. Dans un premier temps, moins anxieuse, elle se met à parcourir quelques mètres, croyant les voir tout de suite. C’était peine perdue. Car en fait, Dorcas s’est jouée d’elle en disparaissant avec son bébé. Sans tarder, la mère déboussolée dépose plainte. C’était le mardi 6 avril 2015.

Le lendemain, la nouvelle de la découverte d’un bébé volé envahie la paisible cité d’Assinie-France. Sans attendre, Adjey Grâce se rend sur les lieux et met le grappin sur Dorcas qui avait son enfant entre ses mains. Ses arguments, tendant à faire croire qu’elle avait perdu de vue la maman à qui elle voulait remettre le bébé, n’ont pas convaincu le tribunal. Tribunal qui s’interroge sur sa présence à Assinie-France. Soit à plus de 20 km d’Adiaké où les faits se sont produits. C’est donc logiquement qu’elle est reconnue coupable des faits mis à sa charge et condamnée à un mois de prison ferme.

J.Bédel (Correspondant régional)

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