Les pluies diluviennes qui se sont abattues les 10, 11 et 12 juin derniers sur le sud de la Côte d’Ivoire n’ont pas causé uniquement des dégâts dans la ville d’Abidjan où l’on a également enregistré des pertes en vies humaines.
La ville balnéaire de Grand-Bassam, n’a pas échappé par les cordes qui sont tombées sur cette localité ces trois jours.
Les habitants du quartier France situé à quelques encablures de la mer était littéralement pris en orage par les eaux, précisent les populations.
Selon des informations en notre possession, cette situation serait liée à la forte montée des eaux de la mer.
Nos sources soutiennent que ce phénomène se serait produit en 2015 pour la première fois dans la ville balnéaire.
Le quartier Azureti de l’ancienne capitale de Côte d’Ivoire était également sous les eaux. Des témoins affirment que les flots de la mer arrivaient jusqu’à la clôture qui sépare le cimetière de la voie principale.
N’eut été la présence de ce mur certainement que les eaux de la mer auraient visité les morts qui se reposent à jamais dans ce cimetière.
Si aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée durant ces trois jours d’averse, les opérateurs économiques qui exercent dans les environs du cimetière ont payé le lourd tribu face à ces intempéries.
En effet leurs activités ont été perturbées et sont toujours en berne en ce moment, comme constaté par koaci.com sur place le week-end dernier.
Certaines des installations précaires de ces opérateurs économiques ont été emportées par les eaux de la mer.
«Nous avons vraiment eu peur. Nous pensions que s’était fini pour nous, vu la montée de la mer. Les eaux avaient envahi nos installations, » a confié l’un des opérateurs économiques.
Un autre a enfin indiqué que les eaux de la mer s’emparent progressivement de l’espace où les opérateurs sont installés.
Wassimagnon, Abidjan