04202024Headline:

Côte d’Ivoire/ Grèves des enseignants: les revendications des enseignants favorisent la mort tragique de deux écoliers au quartier « Baoulé-extension ».

Une scène macabre s’est produite au quartier « Baoulé-extension », dans la commune populaire d’Abobo. Il s’agit de la mort de deux jeunes garçons, survenue dans des conditions tragiques.

En effet, le mercredi 19 février 2019, exposent nos sources, deux adolescents, profitant de ce qu’ils ne vont pas à l’école, croient bien faire de se rendre à l’énorme ravin du quartier, servant de décharge aux populations du secteur. Ce, pour y récupérer certainement des objets avec lesquels ils comptent jouer ou les revendre tout simplement, pour se faire quelques pièces d’argent.

Mais alors qu’ils y sont, le sol commence soudainement à trembler sous leurs frêles jambes. Tout va très vite. Les malheureux n’ont pas le temps de comprendre ce qu’il se passe, que la terre cède brusquement sous eux. Et c’est l’éboulement. Les pauvres gosses sont alors balancés au fond du ravin, et l’énorme motte de terre détachée vient carrément s’abattre sur eux, avant de les ensevelir.

C’est la panique au sein des riverains, témoins de la malheureuse scène. Ça court dans tous les sens. Des cris de détresse en rajoutent au triste cachet de l’ambiance. En un rien de temps, à la suite de la propagation de la macabre nouvelle, une foule immense s’amasse autour de la décharge.

Mais personne n’a les moyens de descendre dans cet énorme gouffre, pour prétendre sauver les deux gosses. Il faut les sapeurs-pompiers, nous dit-on, pour retrouver le lendemain, l’un des deux gamins portés disparus. Mais le malheureux était déjà mort étouffé.

Et c’est le vendredi 21 février 2019, après d’autres fouilles dans les décombres, que le second garçonnet est retrouvé. Mais là également, le miracle ne s’est pas produit. Car, lui aussi est mort. Encore plus terrible, c’est l’aspect que présentait le cadavre de ce pauvre gosse répondant au nom de Bilal Galbane. De fait, cet écolier en classe de Cm2, avait le corps en décomposition poussée. Mais il était surtout, sans tête. Une tête portée disparue.

La police, alertée, arrive sur les lieux, et procède à un constat d’usage. La dépouille est ensuite enlevée et transférée à la morgue, nous apprend-on.

Deux jours plus tard, c’est un autre corps sans vie, qui est découvert. Toujours à Abobo, mais cette fois, au quartier « Akéikoi ». Ici, c’est dans un champ de manioc situé dans un bas-fond, que le corps sans vie est découvert. Et comme pour la découverte précédente, si les autres parties du corps sont bien présentes, la tête par contre, est ici, également, portée disparue. Cette découverte macabre, dit-on, est faite par un habitant du village qui, aussitôt, informe la chefferie qui, à son tour, saisit la police.

Des flics arrivent sur les lieux et effectuent le constat d’usage. Et dans leur démarche visant à identifier le mort, ils connaissent un échec. Car, personne dans le village, ne reconnaît le défunt comme étant un ressortissant de la bourgade…

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