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Côte d’Ivoire : horreur /Un père de famille découpé à la machette en morceaux comme du gibier

nu et mort

Un crime d’une horreur indescriptible a été commis à Méagui, localité du sud-ouest de la Côte d’Ivoire.

Sanogo Zoumana, ressortissant burkinabé, d’une trentaine d’années et père de trois enfants, a été sauvagement tué. Le pauvre a été découpé en morceaux, à l’aide probablement d’une machette. Comme on l’aurait fait, avec la chair d’un vulgaire gibier.

En effet, au regard des informations données par nos sources, il revient que le lundi 5 septembre 2016, dans la matinée, l’homme quitte son domicile sis au quartier « Wawa ». Et sur son vélo, il part comme d’habitude en forêt, pour y casser du bois de chauffe qu’il ramène pour la vente. C’est avec les retombées financières de cette petite activité, qu’il assure le quotidien de sa famille.

Mais voilà que jusqu’aux alentours de 19h ce jour-là, le jeune père de famille n’est toujours pas encore rentré à la maison. Mais pourquoi tarde-t-il ainsi cette fois ? Ce n’est pas dans ses habitudes. Et c’est cela qui inquiète fortement sa femme. Cette dernière alerte son entourage. Des jeunes se portent alors volontaires, pour aller à sa recherche, dans la partie de la forêt où il se rend chaque fois, pour casser du bois. Mais sur place, ces jeunes ne voient pas Sanogo, mais plutôt son vélo avec du sang partout à côté. Pris de peur, ils rebroussent chemin à grandes enjambées.

Une fois au quartier, ils expliquent ce qu’ils viennent de voir. C’est de plus en plus inquiétant. Avec du renfort, ces volontaires retournent poursuivre les recherches en brousse. Et aux alentours de 21h, la réalité sur la disparition de Sanogo Zoumana, tombe. Elle est terrible. A la lisière d’un champ de cacao en effet, est retrouvé son corps. Tout simplement affreux. Des morceaux de mains, de jambes, de bras…jonchent le sol dans une mare de sang. Le pauvre a été découpé comme de la viande. C’est l’émoi au sein des jeunes gens partis à sa recherche. Ces derniers qui retrouvent leurs esprits, décident d’un commun accord, de laisser tous ces morceaux de chair sur place et d’alerter la brigade de gendarmerie.

Et très tôt le matin, la maréchaussée conduite par l’adjudant-chef Kouakou Eugène le commandant de brigade, se déporte sur les lieux du macabre crime, aux fins de procéder au constat d’usage. Avec elle, M. Senghor le premier adjoint au maire de la commune de Méagui et El Hadj Bamba, le chef du quartier du défunt. Tous sont choqués par l’atrocité du crime. Les morceaux de chair sont ensuite amassés et déposés à la morgue. L’adjoint au maire qui crie son indignation devant les crimes qui n’ont de cesse d’être commis sur son territoire de compétence, exhorte les populations à aider la gendarmerie, à mettre la main sur ces tueurs.

Mais qu’est-ce qui peut bien motiver ce violent crime, contre la personne de Sanogo Zoumana ? Sur la question, la femme du défunt arrive, elle-même, à se l’expliquer difficilement. Car à l’en croire, son mari, un homme tranquille, n’avait aucun problème avec son entourage. Même si la thèse du règlement de comptes, est en train de prospérer dans l’opinion à Méagui. En tout cas, la gendarmerie est déterminée à tout mettre en œuvre, pour trouver les assassins. Et là, on saura les motivations de leur odieux acte.

NEH Zéphirin ( Correspondance particulière)

 linfodrome.

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