àYopougon  une commune d’Abidjan, l’arrivée desmicrobes a suscité un vaste mouvement de panique dans plusieurs quartiers, peu après 21heures, provoquant l’éparpillement et la panique, moins de deux jours après des agressions meurtrières signalées dans la zone le Vendredi soir.

Au niveau du quartier toit rouge, non loin de la caserne des sapeurs pompiers, ce sont trois jeunes qui remontaient la rue en hurlant, qui ont lancé l’alerte des microbes. La suite, entraînant une réaction de chaîne, l’alerte de l’attaque des forbans a agi comme une immense contagion. Les quartiers koweit, petit toit rouge, Awa et camp militaire ont simultanément été signalés à la police.

” Ça courait et ça criait partout !” Informe un témoin au carrefour de la caserne des pompiers. Dans les rues, les personnes se sont enfermées dans les maquis et boîtes de nuit ou, à l’arrière des caves et cuisines de restaurant aux abords des trottoirs.

Au commissariat du 19 ème arrondissement, des témoignages expliquent également que « des policiers couraient dans la rue. Ils ont dit aux badauds de rentrer dans les bars ou chez eux. Les maquis ont fait rentrer tout le monde et baissé les rideaux ».

La police du district, un long contingent du ccdo et, la gendarmerie se sont rendus au même moment sur les lieux signalés par les habitants. Mais jusqu’à l’heure aucun bilan concret. Des victimes auraient été signalées, mais sans confirmation du côté de la police.

Mardi dans la soirée, des habitants signalaient deux agressions meurtrières du côté de la caserne des sapeurs pompiers attribuées au groupe armée des microbes, les enquêtes sont en cours pour reconstituer les circonstances du drame.

Adriel, Abidjan