04192024Headline:

Côte d’Ivoire: Pour faire la lumière sur les récents affrontements entre étudiants et les gardes pénitentiaires de Bouaké, voici l’ultimatum lancé contre l’Etat.

Après 2 semaines. C’est l’ultimatum que les étudiants regroupés au sein Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ceeci), donnent à l’Etat de Côte d’Ivoire pour faire la lumière sur les récents affrontements entre les étudiants de l’université Alassane Ouattara de Bouaké et les gardes pénitentiaires. Et ce, lors d’une rencontre avec les étudiants ce lundi 3 décembre 2018 au sein de ladite université.

« Si dans deux semaines, nous n’avons pas de retour fiable, tout sera paralysé en Côte d’Ivoire. Nous devons nous battre pour voir transformer le camp pénal en campus 3 de Bouaké car mine de rien, l’université fait avoir plusieurs milliards à l’Etat de Côte d’Ivoire. », prévient le secrétaire général national du Ceeci Traoré Karamoko. Puis de poursuivre : «Nous, étudiants de Côte d’Ivoire en particulier ceux de Bouaké, victimes, attendons du gouvernement ivoirien, un message fort quant au respect de la franchise universitaire dans toute sa dimension. À cet effet, nous attendons la restitution des biens et matériels perdus et saccagés, le dédommagement de nos victimes et de l’ensemble des étudiants, l’arrestation, le jugement voir la radiation des auteurs afin de servir d’exemples à tous ceux qui usent des armes pour troubler l’ordre national, et surtout la délocalisation immédiate de ce camp pénal pour éviter l’irréparable un de ces jours ».

Pour rappel, le jeudi 29 novembre 2018, un affrontement éclatait entre étudiants et gardes pénitentiaires. A l’origine de ces échauffourées, une altercation entre un étudiant et un garde pénitentiaire dans un bistro situé en face du campus II de l’université Alassane Ouattara de Bouaké. Le conflit interpersonnel se transformait très vite en bagarre généralisée entre étudiants et gardes pénitentiaires. Le bilan selon le procureur faisait état de huit (08) blessés dans les rangs des étudiants, dont cinq (05) par balles, et de deux (02) blessés du côté des gardes pénitentiaires. Une enquête avait été ouverte à cet effet au commissariat de police du 5ème arrondissement selon le procureur de la République. Cette sortie du secrétaire général de la Ceeci vise sans nul doute à donner un coup d’accélérateur à l’enquête ouverte par le procureur de la république au lendemain de ces affrontements.

Maxime KOUADIO (Stg)

 

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