Mais quelle mouche a bien pu piquer N.K, un paysan de 38 ans, résidant à Béoué-Zibiaho, village de la sous-préfecture de Bangolo, pour qu’il se rende coupable du viol de sa petite nièce D.L, âgée seulement de 2 ans ?
Cette question reste encore sans réponse dans l’entourage de l’individu dont le lit est déjà pourtant réchauffé par deux femmes. A en croire nos sources, le 18 juin 2015, alors que sa mère est occupée à la cuisine, la fillette dont la nudité n’est protégée que par un petit caleçon, joue dans la cour. Son père, lui, est encore au champ. Là, aux alentours de 16h, arrive N.K le paysan. Il demande à sa petite nièce de le suivre afin qu’il lui offre de la banane braisée. La maman de l’enfant n’y voit aucun inconvénient.
Mais jusqu’à la nuit tombée, le paysan ne ramène toujours pas la fillette. Alors, la mère décide d’aller chercher son enfant. Mais après à peine dix pas, la maman voit sa fille en pleurs, se traînant par terre. Mais il y a pire. Ses parties intimes sont en sang. Difficile pour la génitrice de supporter cette image. Pas de doute, la petite D.L a été violée. Elle alerte alors l’entourage par ses cris de détresse.
La maman, accompagnée de volontaires, se déporte aussitôt au domicile de N.K. Bombardé de questions sur l’état de la môme qui était en sa compagnie, le paysan ne donne pas de réponses convaincantes. Il est alors maîtrisé et conduit sous bonne escorte chez le chef du village. Là-bas, en présence de ses deux femmes et de ses enfants indignés, il passe à table avant de se confondre en excuses. Mais cela ne saurait pour autant régler son affaire. Il est plutôt mis à la disposition de la gendarmerie. Après des jours de garde à vue, il est transféré devant le parquet de Man.
Ibrahim BAKOULE ( Correspondant régional)
L’INTER