04202024Headline:

Côte d’Ivoire:Une fille de ménage defigurée par son patron pour avoir refusé une partouze

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 Côte d’Ivoire:Une fille de ménage battue à sang par son patron pour avoir refusé une partouze

Les populations de Daoukro ont encore du mal à comprendre l’attitude de H.E.T., ressortissant d’un pays de l’Afrique du nord et opérateur économique de son état, envers B. Bertine, sa fille de ménage.

L’homme s’est carrément déchaîné sur cette pauvre jeune fille qui, pourtant, lui fait si bien à manger, entre autre services.

En effet, pour ce que l’on apprend de cette affaire, le samedi 3 septembre 2016, H.E.T., propriétaire d’une boulangerie dans la ville, aidé ce jour-là de son frère cadet, se rue sur la bonniche. A deux, ils la séquestrent et la tabassent. Et curieusement, cette maltraitance, à laquelle ils sont en train de soumettre la fille de ménage, semble les exciter sexuellement. Un peu comme des masochistes. Ils décident donc d’orienter les choses autrement. Cette fois, ils optent pour la correction sexuelle.

A cet effet, l’opérateur économique et son frère mettent à poil la fille de ménage dans le but de savoir si elle est aussi « experte dans les reins » qu’elle ne l’est dans le ménage. Mais vraisemblablement, la tentative du viol collectif sous forme de partouze échoue. Les cris et les appels à l’aide de la pauvre fille, que ses bourreaux tentaient de jeter à la rue toute nue, ayant alerté le voisinage. Celui-ci intervient et la tire d’affaire.

La brigade de gendarmerie, saisie, dépêche des agents sur place. Si H.E.T. est appréhendé, ce n’est pas le cas de son acolyte de frère. Ce dernier, avant le débarquement des gendarmes, ayant réussi à s’enfuir, en quittant la ville.

B. Bertine, que nous rencontrons dans sa planque dans la matinée du lundi 5 septembre 2016, soutient qu’elle travaille depuis 5 ans chez cet opérateur économique. Ce, de 6h à 22h, pour un salaire mensuel de 15 000 F Cfa. Mais son patron et son frère cadet, au lieu de ne s’en tenir qu’à son job, l’invitent plutôt à participer à un vilain jeu à ses yeux. A savoir, la partouze qu’ils affectionnent tant. Parce qu’ajoute-t-elle, c’est chaque fois qu’ils rentrent à la maison avec une fille seule, qu’ils possèdent à deux. Et selon Bertine, n’étant pas friande de relations sexuelles de cette nature, c’est toujours qu’elle repousse la proposition indécente. Son entêtement à ne pas marcher suscite donc l’ire de ses employeurs qui, pour se venger, n’hésitent pas à lui infliger des humiliations.

Et selon Bertine, les choses en sont là, quand le samedi dernier 3 septembre, son employeur et son frangin arrivent à la maison en compagnie d’une jeune fille ramenée de Bongouanou. Une autre partenaire qu’ils vont encore se farcir dans leur partouze tant prisée. Et, en attendant de passer à ce qu’elle considère comme une déviation sexuelle, H.E.T. l’enjoint de faire tout de suite à bouffer à l’étrangère. Et cela, sur un ton méprisant et humiliant. Alors, cette fois, Bertine refuse de s’exécuter. Sa dignité, elle ne peut plus accepter qu’elle soit ainsi bafouée. Voilà son crime. La suite, aussi brutale que sauvage à laquelle elle est souvent soumise, note-t–elle, on la connaît. L’affaire est donc aux mains des forces de l’ordre qui la trouvent suffisamment grave. On en attend donc la suite.

Étienne JESUS ( Correspondant régional)

 linfodrome.

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