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Dans la matinée une femme a été retrouvée égorgée dans sa chambre à Bangolo; Une mort dont les contours restent absolument flous pour l’heure.

Dans la matinée du samedi 22 septembre 2018, une femme a été retrouvée égorgée dans sa chambre, à Gloplou, village de la sous-préfecture de Béoué-Zibiao, dans le département de Bangolo. Une mort dont les contours restent absolument flous pour l’heure.

En effet, selon nos informations, depuis le début des vacances scolaires, l’élève en classe de Première, Sohou Daniel, ne respire pas la grande forme. En somme, il est souffrant. Cette souffrance s’aggrave au fil des jours, au point de faire quasiment perdre espoir à ses géniteurs et à ses proches.

Que faut-il faire alors, pour éviter le péril à ce jeune garçon ? Les siens décident alors d’explorer la voie des soins de santé traditionnels. Vu que la médecine moderne s’avère jusque-là impuissante à vaincre le mal dont souffre le jeune garçon.

Mais avant, le vendredi 21 septembre 2018, les parents de l’élève se rendent dans le village voisin de Goya. Là, ils sollicitent les services de l’officiant dans une église, que l’on présente comme étant un visionnaire, au pouvoir nullement remis en cause.

Ce dernier fouille dans sa « botte sécrète » et en sort une révélation. Il explique que sa vision lui fait savoir que l’origine du mal n’a qu’un seul nom : Jacqueline Bah, la grand-mère du jeune Sohou Daniel. L’homme indique clairement que c’est cette mémé de 80 ans qui est en train de nuire à son petit-fils.

Entendue tout de suite après sur cette histoire et les graves accusations du visionnaire, la grand-mère, à la stupéfaction de tous, passe effectivement aux aveux. Et mieux, elle rassure que la santé de son petit-fils sera restaurée. C’est sur cette promesse que tout le monde rentre à Glopou.

Plus tard, ce même vendredi-là, dans la nuit, des jeunes du village, ayant appris les aveux de la grand-mère du jeune grabataire, se disent indignés. Ils décident alors d’organiser une manifestation de protestation contre la « méchante » attitude de l’octogénaire, qui n’a aucun scrupule à faire du mal à son propre petit-fils.

Mais d’après eux, leur manifestation ne sera que pacifique. Pas plus. Ils n’envisagent donc aucun déraillement, aucune vengeance. Ainsi, toute la nuit durant jusqu’au petit matin, ce sont des chansons du terroir qui se succèdent.

C’est pourquoi, plus tard, l’on est surpris de la suite des événements. De fait, le samedi matin, aux alentours de 10h, l’on découvre avec ahurissement, dans sa chambre, le corps sans vie et ensanglanté de Jacqueline Bah, la grand-mère. Elle est égorgée et tout le reste de son corps porte d’insoutenables entailles, faites probablement à l’arme blanche. C’est le choc au sein des populations. La bourgade est sous tension.

Saisi, le chef du village alerte aussitôt la brigade de gendarmerie de Bangolo, qui dépêche des agents sur les lieux du crime. Un constat est fait et une enquête est ouverte pour mettre la main sur les tueurs. Et il appartiendra alors à ces derniers, d’éclairer sur les raisons de leur acte.

Pour l’heure, dans le village, on se pose mille et une questions sur les contours de ce crime et l’identité de des auteurs.

Ibrahim BAKOULE ( Correspondant régional)

 

koaci.com

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