Gogo Mel Aristide, âgé d’une trentaine d’années, qui exerçait le métier de maçonnerie, n’a pas bénéficié de la dignité d’être conservé dans une morgue avant son inhumation.
La morgue de Dabou vers laquelle la dépouille d’Aristide a été envoyée, a carrément refusé de l’accueillir. D’où la déception et l’indignation des proches et surtout des jeunes du village de Débremou, gros bourg situé à quelques kilomètres de Dabou.
Ce refus, selon les responsables de la morgue, est dû au fait que le corps sans vie d’Aristide qui gisait depuis le 15 février 2015 à son domicile, était en putréfaction. En effet, ayant fait sa dernière apparition depuis le vendredi 13 février 2015 après 18H, Aristide a été retrouvé mort dans sa chambre. « Il était allongé sur le dos, les bras et les pieds légèrement soulevés, vêtu uniquement d’un caleçon noir », nous renseigne des sources sécuritaires, le jeudi 26 février 2015.
Ces mêmes sources avancent qu’il a fallu fracturer la porte de sa chambre pour avoir accès à son corps en pleine putréfaction. C’est cela qui a occasionné le refus des responsables de la morgue dont une source proche indique qu’accepter un corps en putréfaction est contraire à leurs réglementations.
Soir info