04192024Headline:

Grève annoncée dans les prisons civiles, la décision des gardes reste ferme

Le Synapapci (Syndicat national des personnels de l’administration pénitentiaire de Côte d’Ivoire) et le Syapci (Syndicat de l’administration pénitentiaire de Côte d’Ivoire) ont tenu une houleuse Assemblée générale, le dimanche 29 juillet 2018, à Yopougon, selon nos sources. Cela, pour analyser les propositions faites par les autorités de régler les préoccupations urgentes, dans un délai raisonnable.

Aussi, à en croire nos sources, il a été demandé un délai d’un an pour régler toutes les préoccupations soulevées. Des gardes qui étaient pour la grève de 72 heures annoncée pour démarrer, le lundi 30 juillet 2018, traitaient de vendus, leurs camarades qui plaidaient pour le non respect du mot d’ordre d’arrêt de travail. Mais pour finir, il a été décidé de surseoir à la grève.

‘’ Il n’y a pas de jour qui n’arrive pas. Pour le moment, en l’état actuel des choses, nous ne pourrons pas participer au défilé du 7 août parce que nous n’avons pas de tenue et cela ne nous honore pas’’, s’est plaint une source, jointe par téléphone, lundi. Rappelons que les gardes des 34 prisons civiles de Côte d’Ivoire exigent la mise à jour du paiement des baux parce que les propriétaires ne veulent plus d’eux dans leurs logements, leur dotation en équipements modernes car les détenus sont de plus en plus violents et sont, pour la plupart des bandits de grands chemins.

Un statut particulier, l’uniforme selon le texte 93-609 du 2 juillet 1993, la revue à la hausse des 15% d’émoluments perçus par les 3200 sur 5798 agents et les primes de risque, sont, entre autres, ce que demandent les gardes pénitentiaires. Les porte-parole étaient injoignables, ce lundi.

 

afrikmag.com

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