Un habitant de Dolisie au sud du Congo, ne comprend toujours pas les raisons qui ont poussé la police a refusé d’admettre sa plainte pour harcèlement sexuel contre sa patronne. Les agents se sont moqués de lui et l’ont chassé du commissariat comme s’il les dérangeait. Pourtant, les plaintes des filles sont admises à la minute.

Chauffeur de Taxi, cet habitant de Dolisie ne supportait plus le chantage sexuel de sa patronne. Pour maintenir son travail difficilement acquis, il devrait sous chantage assurer à sa patronne au moins deux coups chaque trois jours.

Une proposition qu’il n’a pas hésité d’accepter au départ, avant de se rendre compte d’être exploité sexuellement par sa patronne. Ses requêtes d’augmentation de salaire n’étaient pas prises en compte, et la patronne ne lui pardonnait pas les manquants.

Ayant décidé de ne plus honorer aux demandes sexuelles de sa patronne, le chauffeur de Taxi, a commencé à connaître de retard dans le paiement de son salaire. Après avoir demandé conseil à un ami chauffeur, il a décidé de porter plainte contra sa patronne, dans l’espoir d’être dédommagé, mais cette décision a tourné au vinaigre dans un pays aussi machiste qu’est le Congo.

Après avoir expliqué à l’agent de garde le contenu de sa plainte, le chauffeur de Taxi a provoqué des rires de tous les agents présents. «… Mais t’es quel genre d’homme toi là… Ta patronne de surcroît, te donne son corps gratis et tu viens te plaindre ?… Depuis quand un homme porte-t-il plainte pour viol contre une femme… Tu es maudit on dirait ? » a écouté le chauffeur des agents.

Toute une kyrielle d’insultes venant des agents, qui ont fini par demander au chauffeur de quitter le commissariat au risque d’être passé à tabac. Consultés par les agents, les détenus ont aussi proféré des injures contre le malheureux chauffeur qui tête basse a franchi le portail du commissariat de police. Le commissaire lui a même demandé le numéro de téléphone de sa patronne qu’il a refusé de donner.

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