Chaque jour qui passe, l’insécurité prend une nouvelle forme dans la capitale économique. Les enfants mineurs qui sèment la désolation depuis des mois à Abidjan ont changé de stratégies d’attaques

Marcel K. garde un mauvais souvenir du weekend. De retour d’une virée, samedi à bord de son véhicule, il a aperçu des jeunes gens lui faire de grands signes de mains au niveau du carrefour Macaci, route d’Abobo. Des gestes qui apparemment semblaient lui indiquer qu’il y avait un problème sur sa voiture.

Mais lorsqu’il décide de garer pour regarder, l’enfer débute pour lui.  A la vérité, ces jeunes gens n’étaient personne d’autres que de sales fripouilles communément appelés « microbes ». Après l’avoir neutralisé à l’aide d’armes blanches, ils le dépouillent de son téléphone portable, argent et autres objets de valeur trouvés dans sa voiture.

Selon des témoignages, ces genres d’actes sont récurrents sur les grands axes dont le boulevard lagunaire au Plateau, l’autoroute du nord et les grandes voies menant à Abobo. Les automobilistes sont donc avertis.

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