L’insécurité à Abidjan, même si relativement, elle a pris un coup de grisou, ne continue pas moins d’être entretenue de différentes façons. Comme c’est le cas avec les découvertes d’armes à feu.

C’est bien ce qui s’est passé le mardi 30 décembre 2014, au quartier « Résidentiel », dans la commune de Marcory. De fait, expliquent nos sources, il est question, ce jour-là, d’expulser de son appartement M.N, ressortissant burkinabé et commerçant. Alors, muni d’une décision de justice, le huissier se présente aux portes de l’appartement, pour exécuter la décision. Et à l’occasion, l’auxiliaire de justice est assisté d’éléments du District de police de Marcory.

Mais il se trouve que l’occupant des lieux est absent de chez lui. Et personne ne sait où il est passé. Mais cela n’empêche guère l’opération. Alors, l’huissier muni d’une ordonnance fait ouvrir les portes de l’appartement. Et c’est là que les policiers, une fois à l’intérieur de la maison, font une découverte, qui les amène à réfléchir sérieusement, sur les véritables activités de celui qui se prévaut des qualités de commerçant.

En effet, il ressort que les agents des forces de sécurité découvrent dans la maison, un coffret d’armes à feu, un imposant lot de munitions de calibre 9 mm, un pistolet automatique de marque « Tanfoglio » identifié sous le numéro AB 62249 avec ses trois chargeurs garnis de munitions, un fusil à pompe de marque « Release Lever » portant le numéro 985476, avec nombre de ses cartouches dont six engagées dans la chambre de tir. A côté de cet armement, il y avait aussi une matraque et plusieurs cartes grises de véhicules. Tout cela bien entendu est saisi. Une enquête suit donc son cours, pour comprendre à quoi pouvait servir toutes ces armes et la matraque, à un « simple » commerçant ?

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