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Insécurité: Tristement célèbres, ces bandits de grand chemin, plus connus sous le nom de coupeurs de route, ont encore fait étalage de leur horrible nuisance…

Tristement célèbres, ces bandits de grand chemin, plus connus sous le nom de coupeurs de route, ont encore fait étalage de leur importante et exécrable capacité de nuisance.

Ces criminels ont semé l’émoi dans le département d’Agboville, en faisant des morts, au cours de leur assaut. Nous étions dans la nuit du lundi 14 janvier 2019, quand le sanglant scénario s’est produit.

En effet, sur ces faits évoqués, on retient de nos sources, que le mercredi 16 janvier 2019, l’administration du Chu de Yopougon alerte la police, en l’informant de la présence d’un blessé par balle, aux urgences chirurgicales de ce Centre hospitalier.

Et que le blessé en question, transféré d’Agboville, répond au nom de Karim Koné. Il a 22 ans et est chauffeur.

Une telle affaire relevant de leur compétence, ce sont donc des éléments de la Direction de la police criminelle, qui se saisissent de l’enquête. Une enquête dont le point de départ est bien l’audition du blessé par balle. Et pour ce faire donc, ils foncent au Chu de Yopougon.

Entendu peu après sur ce qui lui est arrivé, le jeune chauffeur explique. A l’en croire, un opérateur économique répondant aux initiales N.L, le sollicite pour transporter son importante quantité d’hévéa. Il doit récupérer ce produit dans la brousse, pour le convoyer jusqu’à un lieu d’où il va être ensuite transféré sur Abidjan. A la suite de cette sollicitation qui se négocie au pognon, les deux hommes tombent d’accord sur un montant qui fait l’affaire de chaque partie.

Pour l’aider dans sa tâche, assure Karim Koné, lui à son tour, fait appel à deux de ses amis qui répondent au nom de Kouakou Yapi et Richard. Et le lundi 14 janvier 2019, tous embarquent dans un camion, avec à leurs côtés, bien entendu, le propriétaire de l’hévéa.

Arrivés à destination, des manœuvres agricoles les aident à charger le produit à bord de leur camion.

Et c’est le retour. Poursuivant dans ses déclarations, le jeune homme qui présente une fracture de l’avant-bras gauche avec une blessure ouverte et une brûlure à l’abdomen, le tout par balle, note que la nuit est déjà presque tombée, lorsqu’ils quittent les lieux.

Peu après 19h, les voilà qui arrivent à hauteur du carrefour du village de Dodokoi. A cet endroit, trois hommes, sortis soudainement de la broussaille, leur font un jeu de lumière, à l’aide de leur lampe-torche.

Ils réalisent très vite qu’ils ont affaire à des coupeurs de route, lorsque les quidams se mettent à canarder leur véhicule à coups de fusil. Les conséquences sont terribles, au dire du garçon. « J’ai été touché au bras gauche et à l’abdomen. N.L, le propriétaire de l’hévéa, bien qu’également atteint par balles, a pu toutefois, à la faveur de la nuit, s’éjecter du camion et s’enfuir. Quant à mes amis Richard et Kouakou Yapi, ils ont été abattus ! », avance Karim Koné.

Il ajoute qu’il doit son salut au fait qu’il a joué au mort. Et les gangsters croyant avoir affaire à son cadavre, lui ont fait les poches, avant de s’évanouir dans la nature. Et le matin, ce sont des passants qui, le découvrant grièvement blessé, le conduisent à l’hôpital général d’Agboville.

Ici, après des soins, il s’avère que son état nécessite plutôt, une prise en charge dans un hôpital au plateau technique mieux adapté à son cas. D’où son évacuation aux urgences du Chu de Yopougon.

A la suite des explications du jeune chauffeur, la Direction de la police criminelle ouvre immédiatement une enquête, en vue d’en savoir davantage sur cette attaque à main armée mortelle, et en appréhender, bien entendu, les auteurs présumés.

KIKIE Ahou Nazaire

linfodrome.com

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