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Insécurité: Une jeune maman égorgée dans son lit conjugal

Un crime odieux, commis le vendredi 25 mai 2018, continue de traduire un sentiment à la fois de colère et de haine, au sous-quartier « Jean Delafosse », aux 220 Logements, à Adjamé, où il s’est produit. Une jeune femme au foyer de 23 ans et ressortissante guinéenne, répondant au nom de Hafratou Diallo, a été égorgée à son domicile. Tuée dans des circonstances assez troubles, tout de même. Et comment cela ?

En tout cas, c’est son mari, lui aussi Guinéen d’une quarantaine d’années, et commerçant, du nom de Bah M., qui explique. En effet, à en croire donc cet opérateur économique dont les propos sont relayés par nos sources, ce vendredi-là, obéissant à ses habitudes, il part de son domicile aux alentours de 8h, et se rend au lieu où il exerce son activité de commerce. Il laisse donc à la maison, sa femme, leur fils âgé de 2 ans et la nounou de ce dernier.

Le soir venu, comme il le fait aussi depuis le début du mois de Ramadan, il fonce directement dans la grande cour familiale, au « Grand bloc », toujours à Adjamé. Ce, pour rompre de façon collective, le jeûne avec tous ses autres parents.

En principe, comme depuis le début du Ramadan, sa femme devrait le devancer dans cette cour familiale et prendre part, en sa compagnie, à la rupture collective du jeûne. Mais selon Bah M., sa conjointe qui devrait être là depuis, ne pointe toujours pas le nez. Une absence que tous les membres de sa famille remarquent. Alors, il est enjoint par les autres d’aller chercher sa femme, maintenant.

Ce qu’il fait, en fonçant tout droit à son domicile. Mais une fois là, selon toujours le commerçant, ce qu’il découvre dans la chambre conjugale manque de peu, de le faire évanouir. Il s’agit du corps sans vie de sa jeune concubine. La pauvre, égorgée et étendue dans le lit conjugal, baigne dans une mare de sang.

Il alerte aussitôt les siens, avant de foncer à la police. Peu de temps après, des éléments des forces de l’ordre se présentent au domicile où vient de se faire la découverte macabre.

Au cours de leur constat d’usage, ils ont pu se rendre compte, de toute la souffrance endurée par la pauvre, à moitié nue. Elle a les mains ligotées dans le dos, avec de la bande adhésive. Précisément du scotch. Une écharpe lui est également enfoncée profondément dans la bouche. Son bourreau l’empêchait là, de crier, d’appeler à l’aide, avant d’en finir avec elle, en l’égorgeant.

La chambre, elle, est dans un désordre indescriptible. Tout est reversé là-dedans et elle ressemble fortement à un champ de bataille. Avec ce décor, vrai bazar, il apparaît certain que Hafratou Diallo a livré une bataille avec son agresseur qui finira hélas, par avoir raison de sa résistance. Il l’a dégommée de la surface de la terre ; la privant de l’affection de son pauvre fils innocent, de 2 ans.

Après le constat d’usage, la police fait enlever le corps de la défunte par les services des pompes funèbres, pour son transfert à la morgue. Non sans faire observer, apprend-on, que le crime remonte clairement à la matinée. Cela, au regard de la notable rigidité cadavérique. En clair, ce n’est pas dans la soirée que Hafratou Diallo a été tuée. Mais bien, depuis la matinée.

Qui a donc pu pénétrer, et comment, dans la chambre conjugale, et commettre le meurtre sur cette jeune femme au foyer ? Quel est le mobile qui ait pu déterminer le tueur, à liquider une jeune maman dont l’enfant n’est pourtant âgé seulement que de 2 petites années ? L’exécuteur vient-il de loin ou, se trouve-t-il tout simplement dans l’entourage de la malheureuse ?

Ce sont les questions que mettent en lumière, les agents des forces de l’ordre, et autour desquelles, ils vont bâtir leur enquête. Et, bien entendu, retrouver le criminel et d’éventuels complices.

Ça pourra certainement apaiser la colère et la haine des populations voisines, face à cet acte odieux, qu’elles s’expliquent encore difficilement.

 

 

linfodrome.com

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