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Insolite: croyant en la résurrection, elle conserve deux cadavres à la maison pendant trois ans

Une adepte de l’église Réveil, Dame N’gombodjé Henriette épouse Emaleu, croyant en la résurrection, a conservé les dépouilles mortelles de sa sœur et de sa mère pendant trois dans une chambre de son domicile familiale. Elle sera dénoncée, samedi 1er juin 2019 par son neveu. La scène, relayée par nos confrères camerounais, se déroule au Cameroun dans la capitale économique, Douala.

Le quartier Kotto à Douala a été le lieu d’une scène ubuesque. Samedi 1er juin 2019, une forte présence des forces de sécurité provoque un attroupement des riverains autour d’une maison, celle de Dame N’gobodjé Henriette épouse Emaleu dont la résidence regorge deux corps sans vie, gardés par la propriétaire des lieux dans l’espoir d’une résurrection future.

Le premier corps qui y est conservé depuis trois ans est celui de sa sœur cadette, Dorothée Ngombodjé, décédée le 25 mars 2007. Sa dépouille est bien gardée dans un endroit aménagé de la maison.Le second cadavre est celui de sa mère N’Gontoh Maguérithe (70 ans) dont le décès est survenu il y a huit jours. Conservé dans une pièce de la maison où la propriétaire a déversé des oignons dit-elle pour atténuer des odeurs de décomposition.

C’est le fils de la première victime, Dorothée Ngombodjé, qui révèle ce scandale à la Police. Il soutient qu’il n’était pas au Cameroun lors du décès de sa mère. Il dit avoir découvert la pratique à son retour, un an plus tôt. Il soutient avoir tenté de dénoncer sa tante face à cette indignation. Mais dissuadé par des membres de sa famille qui croient également en la résurrection. Mais après le décès de sa grand-mère, le second cadavre, le neveu décide de tout balancer.

Cette découverte macabre et ubuesque a suscité une vague de curieux, venus s’en quérir de cette nouvelle. Voisins, riverains, autorités administratives restent horrifiés par cette pratique moyenâgeuse.

Le médecin légiste privilégie la piste de l’assassinat sous réserve d’examen approfondi sur les deux dépouilles conduites à l’hôpital Akensidi de Doula.

Pendant cette perquisition, Dame N’gobodjé Henriette épouse Emaleu, était focalisée sur sa chaîne de télévision (Emmanuel TV). Conduite au commissariat du 12ème arrondissement de Douala, elle reste toujours convaincue de la résurrection de sa sœur et de sa mère par un miracle divin.

Africadaily

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