C’était lors d’un point de presse organisé, le 24 septembre 2014, à son siège, à Adjamé. En effet, le président de la Cngrci, Touré Adama, a expliqué que ces événements étaient caractérisés par des agressions à la machette de victimes. « Toutes ces brutalités marquent la laideur de personnes bien connues, et qui ont pris le secteur en otage depuis des dizaines d’années. Nous avons vainement attiré l’attention de nos autorités sur les conséquences des encaissements opérés par la force sur les conducteurs par des pseudos syndicalistes », a-t-il martelé.

Pour lui, face à la totale absence des mesures fortes du gouvernement, les bagarres, les grèves, perturbent la vie des populations. « Les transporteurs et les conducteurs, impuissants devant la nuisance de ces prédateurs qui jouissent d’une complète liberté d’action, vivent sans moyen de recours », s’est-il plaint. Touré Adama a, par ailleurs, dénoncé le racket des hommes en tenue qui selon lui, persiste sur tous les axes routiers de l’intérieur. Leur nouvelle trouvaille, la lutte contre la fièvre hémorragique à virus ébola.

« Sur l’axe Abidjan, Abengourou, Bondoukou, Yamoussoukro, que j’ai sillonné, l’extrême zèle des agents affectés au contrôle, contraint les conducteurs à débourser de l’argent, afin de ne pas se faire délivrer des contraventions à l’inscription des fautes imaginaires », a-t-il indiqué. Le président de la Cngrci a également expliqué que sur l’axe Abidjan-Noé, des véhicules personnels, de type ”Pic up” de 7 places et ”Kia Réquins” de 12 places, en provenance d’Abidjan, se substituent aux véhicules de transport public réguliers. Cequi ne permet plus aux transporteurs de réaliser leurs recettes journalières.

Cyrille GABA (Stg)

Soir Info