Poursuivis pour exploitation d’un établissement pour prostitution clandestine, prostitution sans carnet sanitaire, le gérant du salon de massage « Sophia-Massage » et ses deux employées risquent respectivement une condamnation de 2 ans et de 2 mois ferme.
Jadis un métier peu rentable et réservé aux grand-mères, le massage est de nos jours une profession bien rémunérée. Cause pour laquelle, depuis quelques temps, on remarque dans Dakar et sa banlieue, la prolifération des salons de massages. Et, si nos grands-mères massaient les nouveaux nés et les parturientes, les nouveaux salons de massage ont la réputation d’être des lieux de prostitution clandestine. Jeune célibataire, Cheikh A.B Khadim Rassoul a ouvert un salon baptisé «Sophia-Massage» pour gagner sa vie et satisfaire les besoins de ses parents.
LES PARTIES INTIMES A 15 MILLE FRANCS
Pour mener à bien ses activités, il emploie deux bonnes dames en l’occurrence Maimouna Diarra, divorcée et mère de trois bouts de bois de Dieu et Amy Gueye, célibataire sans enfant. Toutes de teints clairs et avec des formes généreuses auxquelles aucun homme normalement constitué ne saurait résister. Ces dernières offraient à la clientèle, constituée uniquement d’hommes, des services tels que le massage-relaxe, le massage-doux, le massage-tonifiant et le massage-plus ou massage-fini. Celui-ci consistait à masser les parties intimes du client jusqu’à ce qu’il éj*cule, à défaut d’entretenir des rapports s*xuels avec lui. Le prix de ce massage est fixé à 15 mille francs Cfa. Quant aux autres types de massage, leur prix est estimé à 10 mille francs, la séance. En guise de salaire, ces deux dames percevaient, chacune la somme de 50 mille francs par mois en plus des primes qu’elles recevaient variant d’un client à un autre.
Informés sur l’activité délictuelle qu’on exerce dans cet établissement, les policiers, en tenue civile, font une descente sur les lieux. Ils délèguent d’abord un des leurs qui se présente comme un client. Une fois à l’intérieur, il tombe sur Maïmouna Diarra avant de lui signifier qu’il voulait un massage-fini. C’est-à-dire un massage qui terminera par une partie de de jambes en l’air. Celle-ci l’invite dans une chambre qu’elle ferme à clé. Le massage démarre. Le plaisir que lui procure les mains de la masseuse atteint son paroxysme. L’homme est au nirvana. Du coup, il propose à la dame une partie de jambes en l’air moyennant la somme de 50 mille francs. Une proposition que Maïmouna Diarra va accepter, sans détours.