Trois (3) des cinq agresseurs de Karamoko Ousmane ont été retrouvés par les agents de la gendarmerie de Yopougon Toit Rouge.
Poignardé au terminus 27
Ce père d’une fillette de deux mois a été assassiné par plusieurs adolescents ce week-end alors qu’il était sorti prendre un pot avec ses amis.
Sorti du maquis pour décrocher un coup de file, Karamoko Ousmane, commerçant de profession, va se retrouver encercler par cinq jeunes garçons qui lui réclament son téléphone et son argent.
La lutte pour s’échapper lui coûte la vie. L’homme est dardé à coups de couteaux. Un à la gorge, le deuxième dans la poitrine et un autre au bas ventre.
Ensanglantée, il est retrouvé par ses compagnons qui le transporte d’urgence au CHU de Yopougon.
Malheureusement, le jeune père de famille va perdre la vie en chemin.
« Mon frère a été tué laissant deux enfants orphelins ; le plus grave c’est que la première n’a que trois ans et la cadette seulement 2 mois. » rapporte un proche de la victime
La gendarmerie aux trousses de Bayano, le chef de gang
Au lendemain de l’agression, ce dimanche 03 Juillet, trois (3) des malfrats ont été appréhendés.
Blessé au cours de l’attaque par le défunt, « Akiki » un des assaillants suivrait des soins dans une clinique de la place selon les premiers aveux de ses collabos.
« Bayano », le chef du gang est dans la nature. Mais les enquêteurs sont persuadés qu’ils mettront très vite la main sur ce dernier.
Plusieurs sources concordantes démontrent un lien entre cette bande d’agresseurs et plusieurs autres cas semblables à Yopougon.
Ce groupe de malfaiteurs appelés communément «microbes » (Ndlr) ne serait que le détachement d’un orchestre de caïd semant la terreur dans la plus grande commune de Côte d’ivoire.
Yopougou vit un véritable climat sécuritaire délétère qui a imposé un couvre-feu psychologique à la plupart des habitants qui y résident.
Saxum Willy, Abidjan
