Mercredi soir, le Sénégal a rapatrié environ cinquante de ses ressortissants de Dakhla, au Sahara occidental, après qu’ils aient été interceptés par le Maroc alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe. Parmi eux se trouvent des femmes et des enfants.

La route migratoire des Canaries, qui sert de porte d’entrée vers l’Europe depuis les côtes du nord-ouest de l’Afrique, connaît ces dernières semaines une augmentation significative de l’activité.

Annette Seck, Ministre des Affaires étrangères du Sénégal, a déclaré que parmi les migrants rapatriés, dix-neuf d’entre eux étaient dans un état de santé critique et ont été évacués par voie aérienne. Malheureusement, un autre migrant a dû être laissé à l’hôpital car il est encore gravement malade.

Ces rapatriements interviennent après deux tragédies récentes en mer. Lundi, seize migrants sont morts dans le naufrage de leur embarcation près de Dakar, tandis que le 12 juillet, un autre bateau a chaviré à Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, faisant au moins quatorze morts.

La situation met en évidence les dangers et les défis auxquels sont confrontés les migrants tentant de traverser l’océan Atlantique pour rejoindre l’Europe, et souligne l’urgence de trouver des solutions pour prévenir de telles tragédies.