04162024Headline:

CPI : La défense de Gbagbo demande à la chambre d’ignorer les observations de l’Etat ivoirien

Les conseils de l’Etat ivoirien  ont réitéré, jeudi, leur volonté de voir être maintenues les conditions de liberté imposées par la Chambre d’appel à Laurent Gbagbo et de Blé Goudé, après leur acquittement le 15 janvier 2019 devant la chambre de première instance de la Cour pénale internationale (CPI).

«  Aucun changement de circonstances ne peut être allégué et rien, dans l’exercice des recours par le Procureur ne porte atteinte aux droits fondamentaux de Monsieur Gbagbo », ont estimé les conseils de l’Etat ivoirien, à la Haye.

Selon les avocats Jean-Pierre Mignard,  Jean-Paul Benoit et  Pierre-Emmanuel Blard, la mise en liberté sans conditions de l’ancien président Laurent Gbagbo affecterait gravement le droit des victimes de voir reconnaître leurs préjudices et ainsi d’espérer obtenir quelque réparation que ce soit.

En réponse à l’Etat de Côte d’Ivoire, la défense de l’ex-chef d’Etat ivoirien a précisé que les avocats du gouvernement ont été invités en tant qu’ami de la Cour et non comme participants au procès.

« Les observations de l’Etat, il s’agit de s’opposer à la libération de Laurent Gbagbo (…) C’est de nature politique. La véritable intention s’est de s’opposer à tout prix au retour de Laurent Gbagbo. L’analyse de l’Etat de Côte d’Ivoire est purement politique. Le vrai sens de l’Etat est d’inviter la chambre à condamner Laurent Gbagbo», a relevé Me Jennifer Naouri, membre de l’équipe de défense de l’ex président ivoirien et de demander : « Pour toutes les observations, nous vous demandons d’ignorer les observations de l’Etat de Côte d’Ivoire. »

lebabi.net

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