04192024Headline:

Doubles vies sur internet /Voici la tendance ivoirienne du moment

 

Les revers des doubles vies ivoiriennes sur internet

Elles ont une double vie sur internet, c’est la tendance ivoirienne du moment.

Espérer rencontrer l’âme sœur au loin via internet pour s’échapper du pays amène un grand nombre d’ivoiriennes à se mettre à nue devant la caméra.

En effet, sites de rencontres, réseaux sociaux, tout est bon pour l’intimité intéressée. Même les sites dit « sérieux » classés réseaux professionnels sont pris d’assaut pour la drague.

Aminata, à l’image de bon nombre d’ivoiriennes, a succombé à cet attrait mais aujourd’hui elle subit les foudres de l’homme qu’elle découvre être un véritable pervers et qui désormais la menace de publier ses photos après que cette dernière eu été forcée de mettre un terme à leur relation lorsque son fiancé eut découvert la double vie de celle qu’il allait demander en mariage.

« Un soir mon fiancé devait m’installer un logiciel sur mon ordi, il n’avait aucun de mes comptes ni mots de passe et j’effaçais tous les historiques, mais il a ouvert mon appli mail sur laquelle étaient regroupés tous mes comptes mail et il a lu les messages des notifications et a découvert ma double vie » avoue la jeune femme rencontrée ce jeudi matin à Cocody.

« J’ai pas voulu lui avouer que j’envoyais des photos nues ou que je faisais des sexe chat video avec un homme vivant en France que j’avais connu sur un site de rencontre quand je voulais avoir de nouveau amis, mais il a tout découvert dans les mails, j’ai été obligée d’avouer à ce moment-là car il avait les preuves devant lui » poursuit celle qui avouera avoir agi de la sorte sur insistance de son partenaire virtuel et pour lui faire plaisir avançant que sans ça les hommes vous laissent.

Pensant avoir mis un terme à la relation, il y a peu Aminata a reçu un courriel de menace avec des photos d’elle, postée initialement dans le cadre des sex chat. Le correspondant n’aurait, à l’écouter, pas supporter la fin soudaine de leur relation, sous pression du fiancé « cocufié » dans laquelle entre autre, des projets de vie ensemble étaient avancés.

« Je m’attends à ce que mes photos ou des extraits vidéos soient publiés, je m’y prépare » avouera Aminata, cas parmi des milliers d’autres au pays tant la quête d’homme sur internet apparait comme une solution aussi facile qu’abordable dans le sens de l’accessibilité et de l’efficacité.

La femme avouera par ailleurs qu’elle usait de tous les stratagèmes pour replonger dans le monde de sa double vie. Les soirs dans son lit après avoir passé un agréable moment avec son fiancé ou la journée en prétextant des rendez-vous professionnels. L’homme, un cadre du pays, très occupé, n’y voyait que du feu pensant faire confiance à celle qui allait devenir sa future épouse.

Dans le cas évoqué, il aura fallu une médiation familiale pour éviter la séparation que souhaitait sur le champ le « cocufié », l’infidélité féminine étant une particularité tenace en Côte d’Ivoire, détourner une femme en couple est aussi simple que sans scrupule.

Si de nombreux cas similaires abondent à nos oreilles, peu de victimes acceptent de se confier souvent par honte d’en parler. Si certains réussissent à tourner la page, à pardonner, d’autres se séparent après avoir découvert le poteau rose.

Akissi Kouamé

Source: koaci

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