Quand Emily Heist Moss, rédactrice du site The Frisky, reçoit le mois dernier un mail d’un vieil ami qui lui demande des nouvelles de son ex, elle ne s’attend pas à un tel choc. Sur le profil Facebook de son ancien petit copain, elle découvre une vidéo avec comme description: « C’est un clip de moi en train de prendre ma première dose d’Atripla, une combinaison de trois médicaments antirétroviraux. Je m’appelle Jake Earl et le 13 mai 2013, j’ai appris que j’étais séropositif. »
« C’est le chaos dans mon cerveau », écrit Emily. Elle passe ensuite par plusieurs réactions. D’abord, l’auto-préservation: « Depuis combien temps? C’est la première chose qui vous vient à l’esprit quand vous voyez le mot sida à côté du nom d’une personne avec qui vous avez couché. » Pas d’inquiétude à avoir pourtant, Emily et Jake ont rompu il y a cinq ans et elle a fait plusieurs dépistages depuis.
La nostalgie aussi. Emily s’attarde sur le profil virtuel de celui qu’elle a aimé et se souvient des bons moments, des gens qu’elle côtoyait alors. Elle se demande à qui il se confie à présent. Puis, la colère et la peur. Emily a fait confiance à Jake, ils ont eu des rapports sexuels non protégés à l’époque. « Mais à qui peut-on vraiment faire confiance? Les gens oublient. Les gens mentent. Les gens trompent. Les gens sont terribles. »
Emily ressent également une certaine curiosité. Comment Jake gère-t-il le diagnostic de sa maladie? Il lui répond: « Ce que j’ai posté ne me concerne pas seulement moi, mais tout le monde. On devrait tous se demander si on est assez prudent, et quand on a fait un test pour la dernière fois. J’ai été surpris par mes résultats. Je ne ressemble pas au malade « typique » du sida. »
Finalement, c’est surtout l’admiration qui prend le dessus. Emily comprend la démarche de Jake, qui souhaite encourager les autres à prendre soin d’eux, à se montrer proactifs. On pense toujours que ça ne peut pas nous arriver mais personne n’est immunisé. Un conseil de Jake pour conclure: « N’ayez pas honte, n’ayez pas peur, soyez au courant de votre statut. »
Source: http://direct.cd
Quand Emily Heist Moss, rédactrice du site The Frisky, reçoit le mois dernier un mail d’un vieil ami qui lui demande des nouvelles de son ex, elle ne s’attend pas à un tel choc. Sur le profil Facebook de son ancien petit copain, elle découvre une vidéo avec comme description: « C’est un clip de moi en train de prendre ma première dose d’Atripla, une combinaison de trois médicaments antirétroviraux. Je m’appelle Jake Earl et le 13 mai 2013, j’ai appris que j’étais séropositif. »
« C’est le chaos dans mon cerveau », écrit Emily. Elle passe ensuite par plusieurs réactions. D’abord, l’auto-préservation: « Depuis combien temps? C’est la première chose qui vous vient à l’esprit quand vous voyez le mot sida à côté du nom d’une personne avec qui vous avez couché. » Pas d’inquiétude à avoir pourtant, Emily et Jake ont rompu il y a cinq ans et elle a fait plusieurs dépistages depuis.
La nostalgie aussi. Emily s’attarde sur le profil virtuel de celui qu’elle a aimé et se souvient des bons moments, des gens qu’elle côtoyait alors. Elle se demande à qui il se confie à présent. Puis, la colère et la peur. Emily a fait confiance à Jake, ils ont eu des rapports sexuels non protégés à l’époque. « Mais à qui peut-on vraiment faire confiance? Les gens oublient. Les gens mentent. Les gens trompent. Les gens sont terribles. »
Emily ressent également une certaine curiosité. Comment Jake gère-t-il le diagnostic de sa maladie? Il lui répond: « Ce que j’ai posté ne me concerne pas seulement moi, mais tout le monde. On devrait tous se demander si on est assez prudent, et quand on a fait un test pour la dernière fois. J’ai été surpris par mes résultats. Je ne ressemble pas au malade « typique » du sida. »
Finalement, c’est surtout l’admiration qui prend le dessus. Emily comprend la démarche de Jake, qui souhaite encourager les autres à prendre soin d’eux, à se montrer proactifs. On pense toujours que ça ne peut pas nous arriver mais personne n’est immunisé. Un conseil de Jake pour conclure: « N’ayez pas honte, n’ayez pas peur, soyez au courant de votre statut. »
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Quand Emily Heist Moss, rédactrice du site The Frisky, reçoit le mois dernier un mail d’un vieil ami qui lui demande des nouvelles de son ex, elle ne s’attend pas à un tel choc. Sur le profil Facebook de son ancien petit copain, elle découvre une vidéo avec comme description: « C’est un clip de moi en train de prendre ma première dose d’Atripla, une combinaison de trois médicaments antirétroviraux. Je m’appelle Jake Earl et le 13 mai 2013, j’ai appris que j’étais séropositif. »
« C’est le chaos dans mon cerveau », écrit Emily. Elle passe ensuite par plusieurs réactions. D’abord, l’auto-préservation: « Depuis combien temps? C’est la première chose qui vous vient à l’esprit quand vous voyez le mot sida à côté du nom d’une personne avec qui vous avez couché. » Pas d’inquiétude à avoir pourtant, Emily et Jake ont rompu il y a cinq ans et elle a fait plusieurs dépistages depuis.
La nostalgie aussi. Emily s’attarde sur le profil virtuel de celui qu’elle a aimé et se souvient des bons moments, des gens qu’elle côtoyait alors. Elle se demande à qui il se confie à présent. Puis, la colère et la peur. Emily a fait confiance à Jake, ils ont eu des rapports sexuels non protégés à l’époque. « Mais à qui peut-on vraiment faire confiance? Les gens oublient. Les gens mentent. Les gens trompent. Les gens sont terribles. »
Emily ressent également une certaine curiosité. Comment Jake gère-t-il le diagnostic de sa maladie? Il lui répond: « Ce que j’ai posté ne me concerne pas seulement moi, mais tout le monde. On devrait tous se demander si on est assez prudent, et quand on a fait un test pour la dernière fois. J’ai été surpris par mes résultats. Je ne ressemble pas au malade « typique » du sida. »
Finalement, c’est surtout l’admiration qui prend le dessus. Emily comprend la démarche de Jake, qui souhaite encourager les autres à prendre soin d’eux, à se montrer proactifs. On pense toujours que ça ne peut pas nous arriver mais personne n’est immunisé. Un conseil de Jake pour conclure: « N’ayez pas honte, n’ayez pas peur, soyez au courant de votre statut. »
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