04202024Headline:

La prostitution en Belgique, une affaire qui marche

prostitués pour musulman

La prostitution en Belgique génère un chiffre d’affaires estimé à 870 millions d’euros, selon une étude de la Banque nationale et de la KU Leuven.

Plus de la moitié du chiffre d’affaires de la prostitution provient des services d’escorte et de services privés. La prostitution en vitrine ne représente que 149 millions d’euros. Viennent ensuite les salons de massage (119 millions), les clubs (90 millions) et la prostitution de rue (5,5 millions).

La prostitution masculine génère à elle seule des rentrées de près de 30 millions d’euros.

La KUL et la BNB ont tenu compte de la résidence des prestataires afin d’opérer une distinction entre les services produits en Belgique et les services “importés”, selon les définitions des comptes nationaux. “L’estimation des importations est de 53,7 millions d’euros”, précisent les deux institutions.

“La consommation intermédiaire, soit les dépenses en biens et services engagées pour la production de cette prestation de services (le loyer d’un bâtiment par exemple), est évaluée à 20% de la production.” La “valeur ajoutée” de la prostitution en Belgique peut donc être chiffrée à plus de 653 millions d’euros, le double d’une estimation remontant à 2010. La BNB explique cette différence par la nouvelle estimation du segment “services d’escorte et services privés”, dont l’importance avait été fortement sous-évaluée par l’ancienne méthodologie.

La prostitution est intégrée dans les comptes nationaux depuis l’an dernier.

La nouvelle méthode de calcul a été développée par la KU Leuven. Les chercheurs ont effectué une cinquantaine de visites dans les quartiers concernés à Anvers, Bruxelles, Gand, Liège, Seraing et Ostende.

Source: Belga

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