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CPI: la juge qui a condamné Gbagbo en premiere instance est accusée de corruption et traffic d’argent

juge silvia cpi

Vendredi 05 Août 2016 –Dans sa parution du 3 juillet dernier sur son site, «The London Evening Post  » a révélé que la juge présidente de la Cour Pénale internationale, Silvia Alejandra Fernández de Gurmendi aurait reçu de l’argent pour corrompre des témoins, afin d’inculper le président Soudanais Omer El-Béchir.

L’argentine qui préside actuellement le procès conjoint de l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo  et Charles Blé Goudé à la Haye, aurait reçu plus de 17 millions de dollars, via ses comptes qui seraient dissimulés dans les banques Banco Popular dans les îles Vierges, Caraïbes dans les Bahamas et à la Congrégation B’nai d’Israël.

A en croire la source, lesdits fonds ont été acheminés par Barting Holding Ltd, Atlantic Corporation, Genesis International Holdings et Napex internationale, qui sont toutes les sociétés financières offshores. Ces fonds ont été acheminés par le biais des comptes de juge de Gurmendi, distribués par l’accusée, à des groupes au Darfour, y compris le Mouvement de libération du Soudan, anciennement le Front de libération du Darfour fondée par Abdul Wahid al Nur et d’autres en 2002 et à fabriquer de faux témoins contre Béchir.

Le media soutient que ce sandale, a conduit le Dr David Nyekorach Matsanga, chef du Forum africain PAN, à appeler à la démission de cette dernière, afin qu’une enquête puisse être diligentée sur cette affaire de corruption.

« Nous avons des éléments de preuves vidéo et de bandes audio ainsi que des relevés bancaires qui montrent le mouvement des énormes sommes d’argent pour acheter des témoins afin d’inculper Omar El Béchir », a-t-il indiqué .

Omar El Béchir président du Soudan est accusé par la CPI  de crimes contre l’humanité suite au confit armé au Darfour depuis 2003.

La cour a émis un mandat d’arrêt contre le président Soudanais d’abord le 4 mars 2009 et ensuite le 12 juillet 2010.

Une révélation faite par le media Anglais au moment où le débat du retrait de l’Afrique de cette institution judiciaire fait rage.

Si le scandale était avéré, cela donnerait raison aux détracteurs de la CPI  d’ Abidjan, où les partisans de Laurent Gbagbo  jugé pour crimes contre l’humanité et de sang suite à la crise post-electorale de 2010, ont toujours douté de son impartialité.

Donatien Kautcha, Abidjan

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