04232024Headline:

Donald Trump instruit les Africains sur leurs responsabilités

trump1

Donald Trump a une dimension plurielle d’analyses. Il est un “centre” d’analyse. Il est lui-même un sujet d’analyse. Prendre le sens interdit. Bousculer les pions. Secouer les chaînes. C’est sa spécialité. Il tacle. On le tacle. Il remet. Entre les mots, il parle aux Africains.

Célèbre Phrase de Trump qui a Tout Déclenché

L’ensemble du second débat du 9 Octobre 2016 des candidats à la Maison Blanche, pourrait se résumer en une seule phrase instructive pour les Africains. “Si j’étais en charge de la justice, vous seriez en prison.” Célèbre phrase de Trump à Hillary Clinton. Plus extensif, et toujours en une phrase, il a dit. “Si je gagne, je vais donner l’ordre à mon ministre de la Justice de nommer un procureur spécial pour faire la lumière sur votre situation, parce qu’il n’y a jamais eu autant de mensonges, autant de choses cachées.” Chaque Africain qui connaît les manœuvres de pillages des Clinton en Afrique, surtout en RDC, et à Haïti depuis avant le séisme de 2010, peut conclure avec Trump que ce couple a beaucoup “de choses cachées.”

Les Rapaces qui Dépècent l’Afrique ont Peur

Cependant, Il a suffi d’un seul mot. “Prison.” Pour que tous les rapaces qui dépècent l’Afrique sortent du bois. La première concernée par la taule, Hillary Clinton a réagi immédiatement. “C’est vraiment bien que quelqu’un ayant le tempérament de Donald Trump ne soit pas chargé des lois de notre pays.” Le clavier de Ari Fleischer, ancien porte-parole de George W. Bush, a cliqueté ces mots. “Les candidats vainqueurs ne menacent pas de mettre des opposants en prison.” Avant de poursuivre. “Un président ne menace pas un particulier de poursuites. Trump a tort sur ce point.” David Frum, une des plumes de Bush, s’est interrogé. “Qui accepterait d’être ministre de la Justice d’un président qui pense qu’il peut influencer les poursuites contre ses adversaires politiques?

Eric Holder, ancien ministre de la Justice de Barack Obama, a pour sa part traité Donald Trump de “dangereux/inapte.” Quant à Paul Krugman, prix Nobel d’économie, mais aussi éditorialiste pour New York Times, il a noirci son papier avec un “Soyons clair, un candidat à la présidence vient de promettre de mettre son rival en prison s’il l’emporte. Tout le reste est secondaire.

Tous ces vampires savent que si l’on ouvre la boîte de pandore, on y verra leurs petites gueules plus sales que celles des Africains qu’ils ont tués…Ou qu’ils ont encouragé à emprisonner. Voire assassiner. Ils ne doutent donc pas que si Trump devrait mettre ses menaces en exécution, il ne manquerait pas de preuves contre eux. Chez eux, en Afrique, et ailleurs. Mais ceci reste du domaine de la fiction.

Les Africains ont de Vieux Comptes à Régler

Même si l’“option prison” de Trump reste du domaine de la fiction, l’Afrique pour sa part, a de vieux comptes à solder avec ses oppresseurs. Le menu est fourni. L’ardoise longue. Et l’humiliation passée ne doit pas demeurer dans les larmes. Il serait donc de bon ton pour chaque Africain de marcher sur la gueule de occidentaux. Afin qu’ils reconnaissent que même étant d’un continent pauvre(?), faible structurellement, les Africains veulent dans tous les domaines–spirituel, politique, économique, et social, une coopération sans mépris comme le disait le président Gbagbo. Dans ce cas, l’Africain doit prendre de l’assurance. Apprendre à se faire respecter avec ses moyens limités. Etre le soutien à ses présidents–Les vrais. Et rejeter les arguments qui prétendent qu’ils sont au pouvoir grâce à un système répressif bien structuré.

L’école de Trump est donc nécessaire. Les Africains devraient revisiter leur Histoire. Prendre conscience. Avoir des ambitions nationalistes précises. Et protéger leurs valeureux enfants contre les toutous comme Ping, Ouattara, et leurs maîtres occidentaux… Puis exiger de ces derniers qu’ils respectent leurs pays, leurs habitants, leurs us et coutumes, leur culture, leur passé.

Feumba Samen

eburnienews

What Next?

Recent Articles