Ce vendredi, la Cour suprême des Etats-Unis a révoqué le droit à l’avortement. Les Etats seront libres de l’interdire… La décision divise l’Amérique et suscite beaucoup de réactions au sein de la classe politique française qui estime que « c’est une catastrophe et une terrible régression pour les femmes qui ne seront plus libres de disposer de leur corps ».
La classe politique française regrette tout comme le président américain Joe Biden, la décision de la Cour Suprême qui a révoqué le droit à l’avortement. Pour le président francais Emmanuel Macron, « l’avortement est un droit fondamental pour toutes les femmes ». Un droit qu’il faut protéger. « J’exprime ma solidarité avec les femmes dont les libertés sont aujourd’hui remises en cause par la Cour suprême des États-Unis d’Amérique », a-t-il tweeté.
A la suite du chef de l’Elysée, la Première ministre Élisabeth Borne a déploré sur Twitter « un jour sombre pour les droits des femmes ». « Solidarité totale avec toutes les femmes aux États-Unis et dans le monde. Nous ne lâcherons rien pour nos droits, jamais », a-t-elle poursuivi.
« Grand malheur », Jean-Luc Mélenchon attristé
« Grand malheur », a tweeté le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. « Le pays de Trump légalise le port d’armes dans les rues et permet l’interdiction de l’avortement. Alerte : on connaît les canaux de contagion des USA en France », a-t-il mis en garde.
« Pour empêcher toute entrave au droit fondamental », la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot a annoncé sur Twitter, qu’elle proposerait « dès lundi à la Nupes de déposer une proposition de loi pour inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution » française.
Melv