04162024Headline:

États-Unis: Ces milliardaires qui veulent mettre le grappin sur la Maison-Blanche.

L’ancien patron de Starbucks, Howard Schultz, envisage de se porter candidat à la présidence pour remédier aux maux du pays et à “l’extrémisme” des deux partis. Pour ce chroniqueur du Financial Times, ce projet met surtout en évidence les fragilités de la démocratie aux États-Unis.

Le Parti démocrate a reçu un avertissement. Si son candidat à la présidentielle de 2020 est favorable à des hausses d’impôts, un milliardaire se présentera sûrement pour tout gâcher. Peu importe que ce soit Howard Schultz, l’ancien PDG de Starbucks, ou quelqu’un d’autre. Un ploutocrate non affilié aux démocrates ou aux républicains aura les moyens de fragmenter le vote, favorisant ainsi la réélection de Trump. La conclusion est claire : une grande partie de la ploutocratie américaine est prête à risquer un second mandat de Trump pour faire en sorte que ses impôts restent bas.

Il ne faut pas le prendre à la légère. Des candidats indépendants ont influé sur le résultat de trois des sept derniers scrutins présidentiels aux États-Unis. Même un score de 1 % (ce qu’a obtenu Jill Stein pour les Verts en 2016) peut suffire à faire basculer le résultat du collège électoral. En tout, Hillary Clinton a obtenu près de 3 millions de voix de plus que Trump. Mais elle a perdu dans le Wisconsin, en Pennsylvanie et dans le Michigan de 77 000 voix, soit environ la moitié du score de Stein dans ces États. Cette dernière a dépensé 3,6 millions de dollars au cours de sa campagne en 2016, ce qui a suffi à changer le cours de l’histoire.

Menace sur les démocrates

Si Schultz, dont la fortune s’élève à

[…]Edward Luce

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