04242024Headline:

Kay et Rick Warren s’engagent pour ceux qui souffrent de maladies mentales après le suicide de leur fils…

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       Le couple avait été lourdement éprouvé en 2013, au moment où leur plus jeune fils Matthew, s’était brutalement donné la mort à seulement 27 ans, après avoir lutté depuis sa naissance avec une maladie mentale. Le jeune homme intellectuellement brillant était régulièrement en proie à la dépression et aux pensées suicidaires. Médecins, psychiatres, conseillers et prières n’étaient jamais venus à bout des troubles de Matthew, au point qu’il choisisse de s’ôter la vie délibérément. Au moment de l’annonce de son décès, Rick Warren avait relayé un échange avec son fils.

« Je n’oublierai jamais, il y a de nombreuses années, après un nouvel échec de thérapie, Matthew m’avait dit : ‘Papa, je sais que je vais aller au ciel. Pourquoi ne puis-je pas simplement mourir et en finir avec mes souffrances ?’ »

Ce tragique évènement de leur vie a continué d’impacter non seulement la vie personnelle, mais aussi le ministère de Kay et Rick Warren. 4 ans plus tard, le 22 février, Kay Warren s’exprimait ainsi sur Facebook pour présenter un événement dédié aux chrétiens luttant avec les maladies mentales dans l’église :

              « Peu de temps après la mort de notre fils Matthew, j’ai eu une vision dans la prière. Je n’ai pas régulièrement de visions, c’était donc assez inhabituel. Dans mon esprit, je voyais l’église de Saddleback pleine de gens qui vivent avec une maladie mentale, la dépression, l’anxiété, le trouble de la personnalité borderline, les troubles de l’alimentation, les troubles bipolaires, la schizophrénie… Certaines personnes pleuraient… Certains priaient… Dans ma vision, l’espoir a commencé à augmenter. Espoir pour moins d’isolement. Espoir pour des jours meilleurs. Espoir pour de meilleures relations avec ceux qui souffrent d’une maladie mentale. Espoir pour l’acceptation et pour un lieu d’accueil. Espoir pour aujourd’hui … pour demain. Et le jour suivant.
Comme les années ont passé, ce rêve est resté vivant dans mon cœur. »

C’est ainsi que le couple a décidé de s’engager et d’engager la communauté pour accompagner et intégrer les personnes souffrant de troubles psychiatriques. Car comme Rick l’exprimait en 2014, il est encore trop souvent plus difficile pour l’entourage d’accepter et de traiter un déséquilibre biochimique affectant un organe, qu’un déséquilibre biochimique affectant notre cerveau.

« Si mon coeur ne fonctionne pas, je prends un traitement, et personne ne pense rien à ce sujet. Mais si mon cerveau ne fonctionne pas bien et que je prends un traitement, suis-je supposé en avoir honte ? Qu’est ce qui ne va pas avec ça ? »

Au sujet du suicide, Kay Warren s’était déjà exprimée en ces termes en septembre 2015 :

« Est-ce impardonnable ? Non, pas selon la compréhension que j’en ai. Je pense à Romains 8, quand Paul dit que rien, ni la mort, ni les anges, ni les principautés, ni les démons… Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu, au travers de Christ notre sauveur. J’ai donc une complète confiance pour le salut de ceux qui ont cru en Jésus. C’est ainsi qu’ils peuvent rester solides et stables. »

Un bel espoir pour ceux qui luttent avec des troubles psychiatriques dans les églises aux États-Unis, et un bel exemple à suivre en francophonie pour lever ce tabou encore pesant dans nos églises.

« Si vous vivez avec l’anxiété, la dépression ou quelque maladie mentale, je vous invite à expérimenter la communauté et la communion fraternelle à travers la musique, l’art, les histoires, le silence, le rire, la prière, l’écoute, le dialogue… Et beaucoup de « hugs »… Vous n’êtes pas seul ! »
Kay Warren

 

 

 

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