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Québec: un Togolais et ses filles retrouvés mort chez eux par la police à Gatineau, ce qui s’est passé

Un togolais et deux filles ont été retrouvés morts à l’intérieur de leur maison le 22 septembre dernier par la police à Gatineau, une ville canadienne située dans la province du Québec.

Selon le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG), les victimes ont été identifiées comme étant Orli Kpatcha, trois ans, et Liel Kpatcha, cinq ans. La police a identifié le père comme étant Essodom Kpatcha, 51 ans.

Pour les faits, la police de la ville a annoncé que peu après 14 heures, le 22 septembre 2021, les policiers du SPVG se sont déplacés au 9, rue Dunkerque dans le secteur d’Aylmer à Gatineau pour effectuer une vérification de bien-être. Sur les lieux, les policiers ont découvert trois personnes inanimées, soit un homme et deux petites filles. Les décès ont été constatés sur les lieux. Le poste de commandement du SPVG a été déployé de même que le Service d’identité judiciaire.

La nouvelle a suscité un émoi chez les voisins de la maison à Gatineau où s’est produit le drame de même qu’au sein de la diaspora africaine.

Dans un communiqué publié le jeudi 23 septembre, la police a déclaré que « les enquêteurs du Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) concluent hors de tout doute que les deux fillettes retrouvées sans vie hier dans le secteur d’Aylmer ont été victimes d’un homicide commis par leur père tôt le mercredi 22 septembre 2021 ».

Sur les premières enquêtes menées, le SPVG a publié qu’ « à la suite de l’enquête du SPVG, des expertises de son Service d’identité judiciaire ainsi que des autopsies pratiquées à Montréal par les experts du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale, il a été déterminé qu’il s’agit d’un double meurtre suivi d’un suicide. Les victimes sont Orli Kpatcha, 3 ans, et Liel Kpatcha, 5 ans. Les corps des fillettes ne présentaient pas de marques de violence ».

En attendant d’éventuelles autres informations complémentaires de la police sur ce drame, le journal de Montréal croit savoir qu’un problème de divorce serait à la base des faits. D’après ce journal « l’homme et la mère des petites victimes, deux fonctionnaires fédéraux, étaient en instance de divorce et se partageaient la garde de leurs enfants. Le quinquagénaire avait récemment fait l’acquisition, seul, de la résidence où s’est joué le drame ».

Mensah

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