Des graffitis en arabe ont été découverts sur des avions de la compagnie britannique Easyjet dans des aéroports français, dont un à Roissy et un à Lyon.
Plusieurs dégradations sur des appareils de la compagnie britannique Easyjet ont été constatées ces deux dernières semaines dans des aéroports français. Il s’agit de graffitis en arabe qui posent des questions de sécurité.
“Allah Akbar”
L’entreprise a souhaité rassurer les clients et éviter toute polémique. Ce n’est rien de plus que des graffitis”, a-t-elle expliqué dans un communiqué. “Notre équipe de sécurité est habituée à évaluer toute menace potentielle” et ces dégradations n’ont pas été “considérées comme un problème de sécurité tant par nous que par les autorités”, a-t-elle ajouté. Toujours est-il qu’un cas concerne l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Le 24 novembre dernier, l’inscription “Allah Akbar” a été retrouvée sur la trappe à carburant de l’appareil, arrivé la veille de Budapest. Pour ne pas effrayer les passagers, le tag a vite été effacé avant que les voyageurs embarquent.
Deux jours plus tôt, une autre inscription en arabe avait été constatée sur la trappe d’accès à la soute à bagages d’un appareil d’Easyjet à Lyon. Selon une source aéroportuaire, l’avion venait de Marrakech et rien n’indique aujourd’hui que l’inscription ait été effectuée en France.
Un autre incident
Le 19 novembre dernier, la société espagnole Vueling a également été victime du même type de dégradations. Deux inscriptions en arabe ont été découvertes sur un appareil à Lyon, entraînant le débarquement des 157 passagers.
Selon une source proche du dossier, ces graffitis ne sont “pas un phénomène lié aux attentats” du 13 novembre qui ont endeuillé Paris et Saint-Denis. “Cela fait plusieurs mois que de temps en temps ça arrive, y compris sur d’autres compagnies”.
Ces dégradations posent toutefois la question de la sécurité des zones réservées dans les aéroports. Sur la plate-forme de Roissy, 57 personnes ne sont plus autorisées à travailler à l’aéroport parisien depuis le début de l’année. Elle sont soupçonnées de radicalisation.