Le journaliste Garrett M. Graff affirme dans son livre “Raven Rock”, paru le 2 mai, qu’une “flotte de l’ombre” escorte continuellement l’avion dans lequel se déplace le président américain. Son existence se murmure depuis plus de 30 ans.
“Nous n’avons aucun avion appelé C-20C”, “pas de commentaire”, “il faudra demander à quelqu’un d’autre”… Pendant des années, les représentants de l’Air Force ont nié leur existence. Les avions C-20Cs n’existent pas. Point barre.
Mais dans son livre intitulé “Raven Rock: The Story of the U.S. Government’s Secret Plan to Save Itself – While the Rest of Us Die” (“Raven Rock : l’histoire du plan secret du gouvernement américain pour survivre – pendant que le reste d’entre nous mourra”), Garrett M. Graff entend démontrer le contraire. Après avoir “décortiqué des interviews, des archives déclassifiées, des manuels de l’Air Force et d’autres documents historiques”, le journaliste de Politico affirme avoir recueilli des preuves de l’existence de ces avions présidentiels de l’ombre. Trois C-20C secrets suivraient à chaque déplacement le président américain, pour assurer la survie du gouvernement américain en cas d’attaque nucléaire.
En mode inconito
L’Air Force One, comme le cinéma hollywoodien nous l’a bien enseigné, c’est l’avion dans lequel le président américain se déplace, généralement un Boeing 747. En fonction de ses déplacements, l’avion présidentiel est escorté par une dizaine d’autres appareils, qui transportent du personnel et assurent la sécurité du Boeing. Ça, on le savait déjà.
Ce dont on se doutait moins, c’est qu’une seconde flotte “non-officielle” suivait également tout ce beau monde. Trois petits jets – les mêmes depuis leur mise en service par Ronald Reagan, en 1985 – se déplaceraient en permanence aux côtés de l’Air Force One. “Ils vont pratiquement partout où le président se rend, en parallèle des déplacements présidentiels, servant de caméléons, se mélangeant aux autres avions dans des aéroports proches des lieux de visite du président – mais [ils n’atterrissent] jamais dans même aéroport que celui dans lequel l’Air Force One se pose”, écrit le journaliste dans Politico.
Nous voilà donc au courant : la prochaine fois que l’on verra un petit jet blanc garé dans un hangar, surveillé par des types en costard et lunettes noires, on saura à qui l’on a affaire.
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