04202024Headline:

Voici pourquoi Les pays européens n’ont rien à envier aux États-Unis

OBAMA-REPUBLICAINS

<a href="https://www.flickr.com/photos/genista/6898950/in/photolist-BmPq-rVKaen-dWVSi3-reFSop-sh6HcF-rTTX1G-ahJgs4-stY35k-poyGi9-pjghFY-e5q1Z7-6Ficy1-7u5XGi-qEUoGo-sg9iTH-bfozEg-cYy8mu-qhTexp-oV9nEw-qL48zJ-8h5XRZ-57ng7S-btJpR-dWMMxE-7FHvkj-pR2jPk-qLNKV4-dWVTKN-4eaQ6Z-qZZUQN-pXE9Nu-pEEZz4-cJbcjb-qgLuPz-pZZpZu-qknQsK-phE4hu-q2VmR6-pjXpPq-4B1GXK-qX73uJ-6cEAxg-oW7p6e-nZ7o8p-7fphbw-q6i5qU-8b4ChT-bkHrAT-4Eq6Lo-qvLRYG" target="_blank">Un monde</a> Kal Schreiber via Flickr CC <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/" target="_blank">License by</a>

Nombreux sont les chiffres qui attestent qu’il fait meilleur vivre en Europe qu’aux États-Unis.

On blâme souvent l’antiaméricanisme de certains Européens, Français en tête. Cet article de Salon, lui, commence par réprouver la méfiance nourrie par la droite américaine à l’égard du Vieux Continent. Chiffres à l’appui, voici de nombreux points qui attestent qu’il fait meilleur vivre en Europe qu’aux États-Unis.

Violence et santé, les principaux marqueurs

Tout d’abord, sur le plan judiciaire, aucune raison de vouloir traverser l’Atlantique. En 2012, sur 100.000 personnes, 707 étaient derrière les barreaux aux États-Unis, soit sept fois plus que la France, dont les prisons sont pourtant parmi les plus remplies d’Europe. La Suède ne comptait alors que 60 prisonniers sur 100.000 habitants. Ce taux d’enfermement américain s’explique en partie par la violence de sa société. Le taux d’homicide est de 4,8 sur 100.000 personnes, contre seulement 0,3 en Islande ou 1 en France.

 

Les questions de santé sont également un critère de distinction important entre le Nouveau Monde et celui d’où sont partis Christophe Colomb et Vasco de Gama. L’auteur de l’article dépeint les États-Unis comme un endroit où les chrétiens auraient mis la main sur l’éducation sexuelle et où le conservatisme moral pousserait au culte de l’abstinence plutôt qu’à la prévention des risques liés au sexe. À l’inverse, l’Europe pose un regard bienveillant et ouvert sur la sexualité.

Difficile de juger de l’exagération éventuelle du tableau de la situation américaine mais les données parlent à nouveau pour les pays européens. Le taux de grossesses précoces chez les adolescentes s’élevait à 41,5 sur 1.000 personnes en 2008 chez les Américains contre seulement 5,3 aux Pays-Bas par exemple. Le nombre d’avortements s’en ressent par conséquent: le taux européen moyen est de 12 sur 1.000 personnes, de 19 sur 1.000 aux États-Unis. Au plan des maladies, 0,6% de la population étatsunienne vivait avec le virus du sida en 2009 contre 0,2% des Néerlandais.

L’espérance de vie est plus forte en Europe qu’entre Los Angeles et New York: elle est en moyenne de 79 ans de ce côté-là de l’Atlantique tandis qu’elle atteint 82 ans en France, Italie, Suède, Espagne par exemple. La couverture médicale n’y est certainement pas pour rien, et c’est là l’une des grosses différences entre le continent qui vit naître La Fayette et le pays de George Washington.

Sans oublier l’écologie ou les langues étrangères

Les différents peuples européens témoignent souvent d’un plus grand respect pour les questions écologiques. Les OGM sont vus avec méfiance et souvent interdits, mais la tendance semble changer. Enfin l’atmosphère se porte mieux ici, en partie grâce au dense réseau des transports en commun, peu développé aux États-Unis, terre où la voiture est reine.

 

L’auteur mentionne ensuite un point essentiel dans la culture européenne et sans doute moins dans son équivalent américain: les congés payés. Là où il n’y a pas de loi fédérale pour fixer le nombre de jours de vacances rétribués aux États-Unis, ceux-ci peuvent atteindre 35 par an en Autriche et 34 en Espagne et en Allemagne.

La culture se décline aussi à l’école bien sûr, et là aussi le bât blesse pour les Américains: en 2010, 60,8% des élèves des premières classes du secondaire apprenaient deux langues étrangères ou plus, et 78% assimilaient les rudiments de l’une d’entre elles au primaire. Aux États-Unis, l’apprentissage d’un idiome étranger en primaire est presque inexistant, souligne l’article.

slate.fr

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