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Korhogo:Mystère Un étudiant en Licence 1 découvert mort dans la piscine d’un hôtel

mort etudiant

La mort du jeune Koïta Ibrahim demeure encore un mystère

Koïta Ibrahim, 20 ans, étudiant inscrit en Licence 1 des Sciences de l’Économie à l’Université « Péleforo Gbon Coulibaly » de Korhogo, ne regagnera plus jamais les amphithéâtres.

Le pauvre a été retrouvé mort, à l’occasion de la fête de Pâques, dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 avril 2015. Pour les faits, des sources indiquent que les étudiants de sa Faculté organisent une soirée festive. A bord de bus, ils se retrouvent dans un hôtel de la ville. Mais sur les lieux, contrairement à ses amis qui, au nom de la fête, se laissent aller à des moments d’égarement, Ibrahim lui, refuse de consommer de l’alcool. Il veut garder toute sa lucidité.

Après le dîner, il est décidé d’une partie de baignade. Là également, en dépit des appels de ses camarades, il botte encore en touche l’invitation à la baignade. Soutenant qu’il ne sait pas nager du tout. Mais, sur insistance des autres et du maître-nageur, Ibrahim accepte cette fois. A l’occasion, on lui offre un ballon qui lui permet de flotter sur l’eau.

Plus tard, aux environs de 2h, tous les jeunes fêtards rejoignent leurs chambres. Mais là, Ibrahim manque à l’appel. Celui qui partage la pièce avec lui alerte les autres. Tous vont à la recherche d’Ibrahim. Sans succès. Inquiets, ils rentrent avant de reprendre les recherches dès le lendemain lundi. Et c’est aux alentours de 19h, qu’ils sont informés de ce que leur camarade a été retrouvé. Mais hélas, mort dans la piscine de l’hôtel.

La police, informée, procède au constat d’usage et interroge tous les camarades du défunt, dans l’espoir d’en savoir un peu plus sur les circonstances de sa mort. Une mort que ses parents estiment suspecte. Ils ne croient pas du tout à la thèse d’une noyade. Ils en veulent pour preuve, selon eux, les premiers rapports des sapeurs-pompiers venus repêcher le corps. Un rapport qui, à les écouter, indique que leur fils n’avait pas d’eau dans les poumons, contrairement à un noyé. Il saignait également du nez, de la bouche et portait à la tête, les traces d’un violent coup reçu. En tout cas, l’affaire est aux mains de la justice qui veut en donner un éclairage complet.

Séverin DJAHA

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