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Yopougon et Port-Bouët: Des élèves decouvert morts noyés..

pluie mort

Le lundi 6 juillet 2015, les corps sans vie de deux élèves ont été découverts. Des corps présentant des similitudes, dans la nature de la mort.

C’est que les deux élèves ont péri par noyade. Sur ces faits dramatiques, le premier cas qui nous est signalé, est celui de Koffi Éhina Cynthia, élève en classe de 5ème, dans un établissement scolaire à Yopougon. Selon nos sources, c’est le samedi 4 juillet 2015, que la petite part de la maison familiale à Niangon, pour rejoindre des camarades de son âge. Tous convergent ensuite du côté des eaux de la lagune, à Azito. C’est là que se produit le drame, lorsque l’élève se retrouve dans l’eau, où elle perd totalement l’équilibre. Pire, elle disparaît, après avoir vainement tenté de se tirer d’affaire. Les siens sont alertés. Des recherches sont menées en vue de la repêcher. Peine perdue. Chacun comprend alors dans l’entourage de la petite Cynthia, que seul un miracle peut permettre de la revoir en vie. Hélas, le mince espoir s’avérera un mirage.

En effet, il nous revient que dans la matinée du lundi 6 juillet 2015, un passant remarque la présence d’un corps flottant sur les eaux de la lagune, à Azito. Il alerte la police dont des agents se déportent sur place. Et le corps en question est repêché. C’est bien celui de la pauvre Cynthia, portée disparue, depuis des jours. Après les constats d’usage, la dépouille de la malheureuse est déposée à la nouvelle morgue du Km 17, sur la route de Dabou.

Le second cas, dans ces drames par noyade, est celui du petit Ahipeaud Uriel, 11 ans, élève en classe de Cm2 et fils d’un militaire répondant aux initiales A.T.S. Selon nos sources qui nous renseignent, le jeudi 2 juillet 2015, l’écolier qui jouit pleinement de ses vacances scolaires, retrouve ses amis. Ensemble, ils décident d’aller nager dans la mer, du côté de leur quartier, à « Gonzagueville », dans la commune de Port-Bouët. Mais ces mômes ont-ils les notions qu’il faut, pour défier les vagues qui pourraient surgir ? La suite, nous confortera dans nos doutes. Il nous revient, en effet, que, lorsque les gamins se jettent à l’eau et remontent ensuite à la surface, il y en a un qui manque à l’appel. Il s’agit de Ahipeaud Uriel, emporté par les vagues, au grand dam de ses petits camarades.

Devant le malheur qui vient de frapper dans leurs rangs, les autres petits garçons, traumatisés, quittent immédiatement les lieux et vont alerter les parents de leur ami porté disparu. Mais les recherches pour retrouver Uriel ne se couronnent d’aucun succès. Le lendemain, pareil. En définitive, on se résout à comprendre que la cause est entendue pour le malheureux garçonnet dont le corps sans vie, ne remontera à la surface de l’eau, que le lundi 6 juillet 2015.

Rejeté par la mer, aux alentours de 11h, avec le visage complètement méconnaissable du fait des crustacés et autres poissons qui peuplent le fond de la mer. Ses parents ont le cœur déchiré. La police est informée et des agents arrivent sur place pour le constat d’usage. Après quoi, le corps est enlevé et conservé à la morgue de l’hôpital général de Port-Bouët. Désormais, place est faite aux enquêtes, pour éclairer sur toutes les circonstances de la mort par noyade, des deux pauvres élèves.

Madeleine TANOU

 linfodrome.com,

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